Les étrangers en Suisse ont deux fois plus de risques d’être au chômage.

Si le fait de s’installer en Suisse à la recherche d’un emploi est un facteur important pour beaucoup, l’étude révèle également un taux de chômage plus élevé chez les étrangers par rapport à la population générale.

Le taux de chômage des étrangers est de sept pour cent, contre seulement trois pour cent pour les Suisses sans passé migratoire.

Ceci est le cas malgré le fait que les étrangers en Suisse sont “surqualifiés” par rapport aux ressortissants suisses.

L’OFS a constaté que 19 pour cent des étrangers de la première génération au chômage étaient surqualifiés, contre 12 pour cent des Suisses non issus de l’immigration. Les étrangers de la deuxième génération au chômage étaient également considérés comme surqualifiés à hauteur de 12 %.

Les étrangers de la première génération avaient également moins d’ancienneté sur leur lieu de travail que les étrangers de la deuxième génération ou les Suisses, bien que la différence soit relativement négligeable.

Au total, 32 pour cent des étrangers de la première génération avaient une fonction de direction, contre 35 pour cent des Suisses ou 32 pour cent des étrangers de la deuxième génération.

Le gouvernement suisse a pris soin de préciser que cette étude ne prenait en compte que le statut migratoire et le statut professionnel.

D’autres facteurs tels que l’âge et le niveau d’éducation n’ont pas été pris en compte mais seraient pertinents pour déterminer les résultats en matière d’emploi.

Plus d’informations sur l’étude et ses statistiques sous-jacentes peuvent être trouvées ici.

Près de 40 % des résidents suisses sont issus de la migration.

Plus de 2,7 millions de personnes en Suisse, soit 38% des résidents permanents âgés de 15 ans et plus, étaient issues de la migration en 2020, selon les nouvelles données de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Par rapport à 2019, cela représente une augmentation de 0,3 point de pourcentage.

Parmi la population d’origine étrangère, 80 % (2,2 millions) sont nés à l’étranger, tandis que les 20 % restants (530 000) sont nés en Suisse.

Le nombre d’étrangers tend à être plus élevé dans les villes comme Zurich et Genève, bien que certains cantons moins urbanisés comme le Tessin aient également une proportion élevée de résidents étrangers ou issus de la migration.

D’où viennent les étrangers vivant en Suisse ?

Comme le montre ce graphique de l’OFS, les nationalités les plus représentées parmi la population migrante sont l’italien et l’allemand.

Ce qui suit montre les pourcentages de la population étrangère totale, plutôt que le pourcentage de la population dans son ensemble, y compris les ressortissants suisses.