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Espagne

Le suspect d’une fusillade est aidé à mourir en Espagne avant son procès

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Après la fusillade, le suspect a été emmené dans un hôpital pénitentiaire de la ville de Terrassa (nord-est) et a plaidé pour le droit à la mort.(Stock Photo : LLUIS GENE / AFP)

L’agent de sécurité roumain Marin Eugen Sabau, 46 ans, a ouvert le feu en décembre sur trois collègues et un policier, faisant plusieurs blessés, dans la ville portuaire de Tarragone (nord-est), avant de recevoir une balle dans la colonne vertébrale, qui l’a paralysé.

“Conformément à l’euthanasie prévue aujourd’hui, Marin Eugen Sabau est décédé à 18h30 (1630 GMT)” à l’hôpital, a déclaré son avocat Gerard Amigo.

Sabau avait précédemment déclaré à la presse que son travail avait été “un enfer” et avait accusé ses patrons de racisme.

Après la fusillade, il a été emmené dans un hôpital pénitentiaire de la ville de Terrassa, au nord-est du pays, et a plaidé pour le droit de mourir.

Un juge a décidé en juillet qu’il avait le “droit fondamental” de mettre fin à sa vie.

“Je suis paraplégique”, lui avait-il dit. “J’ai 45 points de suture à la main. Je ne peux pas bouger mon bras gauche. J’ai des vis (dans mon corps) et je ne sens plus ma poitrine.”

Les avocats de ceux qu’il avait abattus s’y étaient opposés, exigeant un procès pour qu’il puisse indemniser ses victimes.

José Antonio Bitos, un avocat représentant deux des blessés, a déclaré que ses clients étaient “frustrés”.

“Nous n’étions pas opposés à l’euthanasie en soi, mais au fait qu’elle ait lieu avant le procès”.

L’Espagne a légalisé l’euthanasie en juin de l’année dernière, devenant ainsi la quatrième nation européenne à le faire après les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.

Elle a été appliquée dans quelque 180 cas depuis, selon les chiffres officiels.

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