Le parti social-démocrate au pouvoir en Suède soutient la candidature à l’OTAN

Ce revirement intervient dans un contexte de montée en flèche du soutien politique et public en Suède en faveur de l’adhésion à l’alliance militaire occidentale après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février.

La question a divisé les sociaux-démocrates du Premier ministre Magdalena Andersson, certains membres du parti s’inquiétant de la précipitation de la décision.

Le parti a déclaré dimanche que si la demande de la Suède était approuvée, il s’efforcerait d’exprimer “des réserves unilatérales contre le déploiement d’armes nucléaires et de bases permanentes sur le territoire suédois.”

L’annonce est intervenue quelques heures seulement après que les pays voisins de l

Les deux pays ont exprimé le désir d’agir à l’unisson et de soumettre leurs demandes conjointement, dans une démarche considérée comme un moyen de dissuasion contre une agression de la part de la Russie.

Un examen de la politique de sécurité par les partis du parlement suédois, présenté vendredi, a conclu que l’adhésion de la Suède à l’OTAN réduirait le risque de conflit en Europe du Nord.

Le rapport s’est abstenu de formuler une recommandation concrète sur l’opportunité d’adhérer à l’OTAN, mais a noté qu’il n’était “pas réaliste de développer des alliances de défense bilatérales en dehors des structures européennes et euro-atlantiques existantes”.

Il a également noté que “dans le cadre de la coopération actuelle, il n’y a aucune garantie que la Suède serait aidée si elle était la cible d’une menace ou d’une attaque sérieuse”.

La Suède, qui a été neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, est restée à l’écart des alliances militaires pendant plus de 200 ans, même si elle a tissé des liens plus étroits avec l’OTAN depuis les années 1990.