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Danemark

SAS affirme que la grève des pilotes en Scandinavie pourrait couler la compagnie aérienne.

La grève actuelle des pilotes au Danemark, en Suède et en Norvège pourrait faire sombrer SAS, a averti la compagnie.

La grève actuelle des pilotes au Danemark, en Suède et en Norvège pourrait faire sombrer SAS, a averti la compagnie. Photo d’archive : Un avion SAS s’approche de l’aéroport d’Arlanda, au nord de Stockholm. Photo de Jonathan Naclstrand / AFP.

L’arrêt de travail, qui en est à son dixième jour, a déjà coûté entre 1,0 et 1,3 milliard de couronnes suédoises (94 à 123 millions de dollars), a déclaré la compagnie.

Les négociations entre les syndicats et la direction n’ont pas encore abouti à une solution. 2 500 vols ont déjà dû être annulés, affectant 270 000 passagers.

SAS a annoncé qu’elle se plaçait sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis le 5 juillet, au lendemain du débrayage de près de 1 000 de ses pilotes.

“La grève met en jeu le succès de la procédure du chapitre 11 et, en fin de compte, la survie de la société”, a déclaré Anko van der Werff, directeur général de SAS.

Le PDG a déclaré que la grève a également “un impact important sur nos possibilités de réussir avec SAS Forward”, le programme de réduction des coûts lancé par la société en difficulté en février.

SAS, qui emploie près de 7000 personnes, principalement au Danemark, en Norvège et en Suède, cherche à lever environ 9,5 milliards de couronnes en capitaux frais.

La compagnie aérienne a déclaré qu’elle “disposait de suffisamment de liquidités pour faire face à ses obligations commerciales à court terme sans avoir recours à de nouvelles formes de capital”, mais a prévenu que les réserves de trésorerie “s’éroderont très rapidement en raison de la poursuite de la grève des pilotes”.

Les pilotes ont débrayé la semaine dernière après l’échec des négociations. Ils protestent contre les réductions de salaire exigées par la direction dans le cadre d’un plan de restructuration visant à assurer la survie de la compagnie, et contre la décision de la compagnie de ne pas réembaucher les pilotes licenciés pendant la pandémie de Covid-19.

L’été s’annonce globalement difficile pour les compagnies aériennes et les aéroports européens, confrontés à une pénurie de personnel qui affecte le trafic aérien.

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