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Italie

L’Italie va plafonner le coût des bancs solaires dans le cadre de la répression des lidos privés.

L'Italie va limiter le coût des bancs solaires dans le cadre de la répression des lidos privés.

Des vacanciers prennent le soleil sur une plage privée près de Santa Margherita Ligure, au sud de Gênes. À l’avenir, les prix des chaises longues pourraient être plafonnés pour les plagistes. (Photo : OLIVIER MORIN / AFP)

Les projets visant à garantir une meilleure qualité des services de plage en Italie à des prix réglementés ont reçu le feu vert lundi 15 février, avec l’approbation unanime d’un projet de loi sur l’avenir du tourisme côtier.

Selon le journal italien, les Lidos et autres entreprises occupant les plages seront soumis à une réglementation plus stricte en vertu de nouvelles règles. Corriere della SeraLes critères seront plus stricts, qu’il s’agisse de la facilité d’accès pour les personnes handicapées ou de l’impact environnemental,

Le coût de la location des équipements de plage, tels que les parasols et les chaises longues, devrait également être plafonné selon le projet de proposition.

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Les nouvelles règles favoriseront “un rapport équitable entre les tarifs et la qualité du service pour tous, y compris pour les personnes handicapées”, rapporte l’agence de presse Ansa, bien qu’aucune autre information n’ait été immédiatement disponible sur la manière dont les prix pourraient changer.

La proposition est intervenue après que les organismes de surveillance des consommateurs ont correctement prédit que les lidos augmenteraient leurs prix en 2021 pour compenser les pertes et couvrir les coûts supplémentaires liés à la pandémie de Covid-19.

Recherche par Institut d’étude des consommateurs IRCAF a révélé que les prix de juin 2021 pour la location de deux chaises longues et d’un parasol variaient de 10 euros par jour sur certaines plages italiennes à 50 euros sur d’autres.

Un homme prend un bain de soleil sur la plage de Monterosso, dans le parc national des Cinque Terre, près de La Spezia, dans le nord-ouest de l’Italie. Photo de MARCO BERTORELLO / AFP

Le projet de loi comprend de nouvelles règles destinées à empêcher la monopolisation de grandes étendues de sable et à libérer les plages italiennes, de plus en plus privatisées.

Il prévoit “un équilibre adéquat entre les zones appartenant à l’Etat et les zones libres ou libres équipées”.

Il y aura une nouvelle limite sur le nombre de lidos que chaque individu peut posséder, et une obligation pour les futurs propriétaires de lido de garantir un accès libre à la plage.

A l’année dernière a averti qu’il devenait de plus en plus difficile de trouver un endroit où bronzer gratuitement, car près de 43 % des plages de sable de l’Italie sont désormais occupées par des lidos privés, des campings, des stations balnéaires ou d’autres entreprises.

Dans certaines parties de l’Italie, jusqu’à 70 % de la côte sablonneuse est occupée par des lidos et d’autres concessions, tandis que ce qu’on appelle la Riviera Romagna, la partie de la côte adriatique autour de Rimini, est maintenant presque impossible à accéder gratuitement, 90 % des plages de Rimini étant aux mains de particuliers et 100 % à Gatteo.

A partir du 1er janvier 2024, les appels d’offres seront ouverts pour ceux qui espèrent gérer les lidos sur les plages italiennes en fonction de nouveaux critères.

Davantage de parties pourront postuler, y compris les micro-entreprises et les organisations du tiers secteur.

Ceux qui ont eu ce type d’activité comme seule source de revenus au cours des cinq dernières années auront le premier droit de refus dans les appels d’offres.

Selon les médias italiens, les plans devraient être adoptés dans les six prochains mois.

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