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Danemark

Le géant danois du fret Maersk affiche un nouveau bénéfice record grâce à la flambée des prix.

Le PDG d'A.P. Møller Mærsk, Søren Skou, présente les résultats de la société pour le premier trimestre 2022.

Le PDG d’A.P. Møller Mærsk, Søren Skou, présente les résultats de la société pour le premier trimestre 2022 le 4 mai. Photo : Martin Sylvest/Ritzau Scanpix

Après avoir enregistré des bénéfices records pour l’ensemble de l’année 2021, le groupe a déclaré que son bénéfice net du premier trimestre avait plus que doublé pour atteindre 6,8 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros), grâce à un bond de 55 % des ventes, qui ont atteint 19,2 milliards de dollars.

Le bénéfice record a dépassé le précédent record trimestriel de 6,1 milliards de dollars déclaré au quatrième trimestre 2021, malgré une provision de 718 millions de dollars suite à sa décision d’arrêter les livraisons vers et depuis les ports russes en raison de la guerre en Ukraine.

Maersk, le plus grand transporteur maritime par conteneurs au monde avec l’italien MSC, affiche des bénéfices robustes depuis le second semestre 2020.

La demande de transport maritime a plongé au début de la pandémie de Covid, mais a fortement rebondi depuis le milieu ou la fin de 2020.

Cependant, des goulots d’étranglement persistent dans de nombreux ports, notamment en Chine ces dernières semaines, en raison des mesures draconiennes anti-Covid.

“Les congestions portuaires ont légèrement diminué par rapport à leurs pics aux États-Unis au premier trimestre, tandis qu’elles ont encore augmenté en Europe et en Chine”, a déclaré Maersk, citant un rapport externe.

“Cette situation a continué à entraîner des pénuries et a mis en difficulté les services de gestion de la chaîne d’approvisionnement et a maintenu les taux élevés”, a-t-il ajouté.

La semaine dernière, Maersk, qui possède une flotte de plus de 700 navires, a annoncé certains de ses résultats trimestriels et a relevé ses perspectives pour l’ensemble de l’année 2022.

Compte tenu de la situation actuelle du marché et malgré le retrait de la Russie, le groupe a déclaré s’attendre à un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement d’environ 30 milliards de dollars, en hausse par rapport à la prévision précédente de 24 milliards de dollars.

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