L’actualité de l’immobilier en Suisse : Les étrangers pourraient-ils être exclus de l’achat de propriétés en Suisse ?

La banque nationale met en garde contre le choc immobilier

La Banque nationale suisse (BNS) a lancé un avertissement urgent sur les dangers des marchés immobiliers en Suisse.

“Les prêts hypothécaires et les prix de l’immobilier résidentiel ont fortement augmenté, ce qui accroît encore la vulnérabilité des marchés hypothécaires et immobiliers”, a déclaré la BNS.

Les plus grands risques résident dans le segment de l’immobilier résidentiel, selon le président de la BNS, Fritz Zurbrügg.

Cette constatation est confirmée par un récent indice de bulle immobilière d’UBS.

Il montre que les régions les plus menacées sont certaines parties de Vaud, Lugano, Bâle, la région de Zurich, ainsi que Zoug et Lucerne.

Les étrangers pourraient-ils être exclus de l’achat de biens immobiliers en Suisse ?

La loi appelée Lex Koller, qui rend difficile l’achat de biens immobiliers en Suisse par des étrangers, a été introduite pour la première fois en 1961 et révisée (assouplie) en 1997.

Cependant, elle connaît actuellement une sorte de renouveau, le Conseil national débattant du renforcement de la législation.

L’objectif est d’empêcher les étrangers de faire grimper les prix de l’immobilier en Suisse.

L’Union démocratique du centre (UDC) est le fer de lance de la démarche visant à rendre la Lex Koller plus restrictive.

L’un de ses députés, Thomas Aeschi, considère l’immigration comme la cause de la hausse des prix de l’immobilier, affirmant que la législation doit être renforcée “parce que l’initiative sur l’immigration de masse n’a pas été mise en œuvre”.

Il fait référence à la Suisse qui n’a pas entièrement mis en œuvre l’initiative de 2014.

Le nombre d’appartements locatifs vides en Suisse diminue, la demande pour l’accession à la propriété augmente.

Moins d’appartements locatifs sont vacants aujourd’hui qu’il y a un an en raison de l’atonie de l’activité de construction au troisième trimestre 2021, selon l’étude du Credit Suisse Real Estate Monitor.

De plus, la pandémie de Covid a retardé la livraison des matériaux de construction.

Par conséquent, les logements vacants ont diminué de 16 %, soit 1 900 appartements.

Dans le même temps, la demande sur le marché de l’immobilier résidentiel reste serrée, en partie à cause de la pandémie et de l’augmentation du travail à domicile.

Dans l’ensemble, les prix de l’immobilier ont augmenté de 6,6 % au 2e trimestre 2021, par rapport à la même période de l’année précédente. Le taux de vacance des logements occupés par leur propriétaire est légèrement inférieur à 0,5 pour cent.

Le saviez-vous ?

Comme tous les autres pays, la Suisse a ses propres règles en matière de location d’appartements.

Un guide publié par le gouvernement présente tout ce qu’il faut savoir pour louer un appartement, y compris des informations essentielles comme la manière de faire une demande, les frais accessoires que vous pourriez avoir à payer en plus du loyer, vos droits et obligations en tant que locataire, et même comment s’entendre avec vos voisins.

En fait, toutes les questions que vous pouvez vous poser sur la vie dans un appartement en Suisse se trouvent ici.

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