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Suède

Un nouveau visa de demandeur d’emploi dans le cadre de la refonte des permis de travail par le gouvernement suédois

Le gouvernement suédois met en avant de nouvelles propositions visant à renforcer les règles relatives aux permis de travail, notamment des mesures visant à lutter contre “l’expulsion des talents” et un nouveau visa pour les demandeurs d’emploi hautement qualifiés.

Dans un projet de loi, le gouvernement suggère d’introduire un nouveau permis de séjour d’une durée maximale de neuf mois pour les talents internationaux bien qualifiés qui cherchent un emploi ou envisagent de créer une entreprise en Suède.

Le demandeur doit avoir obtenu l’équivalent d’un diplôme de “niveau avancé” – ce qui, en Suède, correspond à des études supérieures au baccalauréat – et disposer de moyens suffisants pour subvenir à ses besoins pendant qu’il cherche du travail en Suède.

Ils doivent également disposer de suffisamment de fonds pour couvrir leur voyage de retour, ainsi que d’une assurance maladie.

Les propositions ont été présentées par le ministre de l’intégration et de la migration Anders Ygeman lors d’une conférence de presse mercredi matin, mais n’avaient pas encore été publiées dans leur intégralité au moment de la rédaction de cet article.

  • Carte, statut ou permis ?

D’après le communiqué du gouvernement présentant les points clés, l’avant-projet de loi propose également d’introduire de nouvelles mesures pour réprimer les “” – qui sont devenus un problème en 2017 lorsque de nombreux titulaires de permis de travail ont vu leur renouvellement de permis rejeté pour des erreurs administratives relativement mineures, souvent commises par leur employeur et souvent de bonne foi.

Le gouvernement déclare que ” les permis de travail ne devraient pas avoir à être révoqués en cas de déviations mineures ou si le fait de le révoquer ne semble pas raisonnable au vu des circonstances “. Aucun autre exemple de tels écarts ou de rejets déraisonnables n’était immédiatement disponible.

Afin d’empêcher l’exploitation des travailleurs immigrés, Ygeman a déclaré que le gouvernement propose également qu’un contrat contraignant doive être signé pour que les travailleurs puissent obtenir un permis. Si les conditions changent pour le pire, l’employeur devra le signaler à l’Agence des migrations.

L’Agence des migrations devrait également être en mesure d’infliger des amendes aux employeurs qui ne fournissent pas d’informations.

Le gouvernement veut également introduire une nouvelle obligation d’entretien pour les familles des détenteurs de permis de travail, et faire en sorte que les permis délivrés sur de fausses bases soient punissables en tant que trafic d’êtres humains.

Ces propositions sont basées sur le projet de loi, que le gouvernement est en train de mettre en œuvre. Le projet de loi sera d’abord envoyé au Conseil de législation du Parlement pour commentaires avant d’être soumis au vote et d’entrer en vigueur.

Les nouvelles règles, si elles sont approuvées, devraient entrer en vigueur le 1er juin 2022.

Ygeman a déclaré qu’elles étaient les premières d’une série de nouveaux projets de loi visant à réorganiser la migration des travailleurs.

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