L’immobilier en Suisse : Un tour d’horizon des dernières nouvelles et des sujets de discussion

Où est-il le plus facile et le plus difficile de trouver des appartements en Suisse ?

Au 1er juin 2021, 71 365 logements étaient vacants en Suisse, soit 1,54% de l’ensemble du parc immobilier du pays.

C’est 7 467 logements de moins qu’en juin 2020, soit une diminution de 9,5 pour cent – la plus forte baisse du taux de vacance depuis 12 ans, selon les nouvelles données de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Au niveau cantonal, c’est à Zoug que le taux de vacance était le plus faible (0,34%). Les cantons de Genève (0,51 pour cent), Zurich (0,72 pour cent), Grisons (0,87 pour cent), Obwald (0,96 pour cent), Bâle-Campagne (0,97 pour cent) et Schwyz (0,99 pour cent) ont également enregistré de faibles taux de vacance.

En général, le taux de vacance était inférieur à la moyenne nationale dans 11 cantons.

Malgré une légère baisse, le canton de Soleure présente à nouveau le taux de vacance le plus élevé au niveau national (3,15 %). Il est également le seul canton à franchir la barre des 3 %. Viennent ensuite les cantons du Tessin (2,83), d’Appenzell Rhodes-Intérieures (2,59) et du Jura (2,56).

Et où se trouvent les logements les plus et les moins abordables ?

Les mêmes données de l’OFS indiquent que les coûts du logement restent nettement plus élevés dans les villes, les agglomérations, ainsi que dans les régions fiscales et touristiques.

Les taux hypothécaires suisses passent sous la barre du 1 pour cent

Le logement est notoirement cher en Suisse, mais les taux hypothécaires sont maintenant bas – plus la durée du prêt est courte, plus les intérêts sont bas.

Par exemple, selon Comparis.ch, un site de comparaison pour les consommateurs, un taux fixe de cinq ans est de 0,48 pour cent et un taux de dix ans, de 0,70 pour cent.

Ces chiffres sont indicatifs, le taux d’intérêt réel dépendra de la situation financière et de l’historique de crédit du demandeur, mais il peut être calculé ici.

En Suisse, les grands logements l’emportent sur les petits espaces

Dans une étude récente menée par l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), environ 40 des personnes interrogées ont déménagé dans un logement plus grand, même si la taille de leur ménage avait diminué.

Dans 46% des cas, les personnes interrogées ont déclaré qu’elles ne seraient pas prêtes à déménager parce qu’elles étaient attachées à leur logement actuel, tandis que 30% ont déclaré qu’elles trouvaient déjà leur logement actuel trop petit.

Parmi les autres raisons, citons un bon emplacement, un loyer bon marché, l’intimité, ainsi que l’attachement à leur quartier et à leur communauté actuels.

Le saviez-vous ?

Les travailleurs transfrontaliers titulaires d’un permis G sont autorisés à acheter une maison près de leur lieu de travail sans permis ou autorisation supplémentaire.

Cependant, l’achat est lié au travail de l’acheteur – ce qui signifie qu’elle ne peut pas être louée, même partiellement.

En outre, le bien doit avoir une superficie inférieure à 1 000 mètres carrés, sinon une autorisation supplémentaire des autorités cantonales sera nécessaire.

Les immeubles de rapport ne sont pas autorisés dans le cadre d’un permis G – et si vous achetez une résidence secondaire, assurez-vous qu’elle est proche de votre lieu de travail.

Vous pouvez en savoir plus à ce sujet ici :

Liens utiles

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