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Suisse

Comment la nouvelle règle suisse sur les certificats Covid pourrait avoir un impact sur les achats transfrontaliers

L’extension du certificat à partir de lundi pourrait affecter les résidents suisses non vaccinés qui font des achats en France, en Italie ou en Allemagne.

Après avoir mis en œuvre le nouveau certificat Covid étendu à partir du 13 septembre, le Conseil fédéral examine maintenant les règles à appliquer aux voyageurs entrant en Suisse à partir du 20 septembre.

sont actuellement débattues :

Selon la première option, tous les arrivants non vaccinés ou ceux qui ne peuvent pas prouver qu’ils ont eu le virus et se sont rétablis au cours des six derniers mois, doivent présenter un test négatif à leur arrivée, quelle que soit leur provenance.

Entre quatre et sept jours après l’arrivée en Suisse, un autre test doit être effectué.

Les deux tests doivent être effectués aux frais du voyageur.

La deuxième option prévoit une quarantaine de dix jours pour ces arrivants, les personnes autorisées à quitter la quarantaine à partir du septième jour avec un résultat de test négatif.

La décision concernant l’option choisie par le Conseil fédéral sera annoncée dans le courant de la semaine.

Les acheteurs transfrontaliers qui ne sont pas vaccinés, testés ou guéris du Covid seront-ils affectés par ces nouvelles règles ?

En principe, toute personne qui entre en Suisse après un séjour à l’étranger, est soumise aux règles de l’extension du certificat.

“Des exceptions sont prévues pour les frontaliers, mais pas pour les personnes qui traversent la frontière pour faire des achats ou pour les loisirs”, selon Michael Gerber, chef de la division droit à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

“La population adulte a eu toutes les occasions de se faire vacciner”, a précisé l’OFSP, ajoutant que la réglementation doit s’appliquer à toutes les entrées, que ce soit par “avion, train, bateau, bus, voiture, vélo ou à pied”.

Etant donné que les tests pour les personnes non vaccinées seront payants à partir du 1er octobre, les achats habituels dans les pays voisins ne seront peut-être plus…

Les députés sont d’accord pour qu’aucune exemption ne soit accordée.

“Ceux qui veulent continuer à faire leurs achats à l’étranger ont la possibilité de se faire dépister ou vacciner”, a déclaré le député Philippe Nantermod.

“La société ne peut pas indéfiniment accueillir des personnes qui refusent de faire le moindre effort pour sortir la collectivité de la crise”, a-t-il ajouté.

Un autre député, Charles Juillard soutient également les mesures restrictives pour les acheteurs. “Tout ce qui peut inciter les gens à se faire vacciner devrait être fait”.

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