Connect with us

Danemark

L’État norvégien pourrait-il redevenir copropriétaire de la compagnie aérienne SAS ?

Un avion SAS garé sur le tarmac de l'aéroport de Manchester.

Un avion SAS stationné sur le tarmac de l’aéroport de Manchester en 2018. L’État norvégien pourrait redevenir copropriétaire de la compagnie aérienne pour la première fois depuis cette année-là. Photo d’archives : Christof STACHE / AFP

Le gouvernement norvégien envisage de revenir à la propriété partielle de la compagnie aérienne SAS en achetant des actions, rapporte le média économique Dagens Næringsliv (DN). Comme alternative, le gouvernement pourrait offrir un prêt à la compagnie en difficulté.

Oslo va consulter des services financiers et des conseillers juridiques sur la situation, selon DN.

La compagnie aérienne (144 millions d’euros) au deuxième trimestre, contre une perte nette de 2,4 milliards de couronnes un an plus tôt.

En début de semaine, SAS cherchait à convertir “20 milliards (de couronnes) de dettes et d’obligations hybrides en actions ordinaires”, et cherchait à lever 9,5 milliards de couronnes en nouveaux capitaux.

Ainsi, les créanciers à l’origine de la dette pourraient se voir attribuer des actions en échange de l’amortissement de la dette et de la conversion des soldes en actions.

SAS a été fondée en 1946 dans le cadre d’un effort commun des pays scandinaves pour accroître le trafic aérien entre la région nordique et l’Amérique du Nord et du Sud.

Le gouvernement norvégien, laissant le Danemark et la Suède comme les derniers propriétaires étatiques. Ces deux pays détiennent chacun plus de 20 % des actions de SAS, ce qui en fait les principaux actionnaires.

Pendant la pandémie de Covid-19, l’État norvégien a donné 1,5 milliard de couronnes norvégiennes à SAS via des garanties de prêt. C’est cette dette qui pourrait être convertie en actions.

Un autre scénario consisterait en un nouveau prêt du gouvernement norvégien à SAS, écrit DN, comparable à un accord de refinancement accordé à une autre compagnie aérienne scandinave, Norwegian, en 2021. Dans ce scénario, le gouvernement a accepté une réduction du premier prêt avant d’accorder un second prêt à des conditions nouvelles et plus strictes.

“C’est un fait connu que SAS est dans une situation difficile. L’État norvégien est déjà un créancier indirect de SAS parce que la société a fait appel à un système de garantie de prêt pour l’industrie aéronautique”, a déclaré à DN le ministère norvégien du commerce, de l’industrie et de la pêche dans un commentaire écrit au nom du secrétaire d’État Halvard Ingebrigtsen.

Le radiodiffuseur suédois SVT a rapporté jeudi que l’État chinois est un partenaire potentiel de SAS.

En mars, SAS a vendu quatre avions Airbus à une filiale irlandaise de la China Development Bank (CDB) et les a prêtés dans le cadre d’un contrat de cession-bail. SAS a également des accords antérieurs avec la CDB.

Si SAS a des difficultés de remboursement, la société chinoise pourrait éventuellement les convertir en prêts non remboursés ou en actions SAS, selon SVT.

To Top