Le ministre allemand de la santé exhorte les États à réintroduire le port du masque à l’intérieur.

“La direction dans laquelle nous nous dirigeons n’est pas bonne”, a déclaré l’homme politique du SPD lors d’une conférence de presse à Berlin vendredi, faisant référence à l’augmentation du nombre d’infections par le Covid.

Il a ajouté qu’il serait plus judicieux d’introduire des restrictions moins strictes maintenant que de devoir en introduire d’autres plus tard. “C’est vraiment le moment “, a-t-il déclaré.

Dans le cadre de la réglementation actuelle du Covid, qui est entrée en vigueur le 1er octobre, le port du masque n’est obligatoire que dans les trains longue distance et pour les résidents et le personnel des maisons de retraite et de soins.

Les États ont la possibilité d’introduire des masques obligatoires dans d’autres espaces publics intérieurs, notamment dans les transports publics locaux et dans les écoles. S’ils choisissent d’introduire les masques, ils auront également la liberté d’introduire des exceptions pour les personnes récemment vaccinées ou dont le test de dépistage du Covid est négatif.

Le ministre de la santé a toutefois précisé qu’avec des vaccins et des médicaments de pointe et des données plus précises, les outils sont en place pour garder la pandémie sous contrôle cet automne et cet hiver. Il a ajouté que le gouvernement fédéral fait tout ce qu’il peut pour que la crise du Covid reste à l’arrière-plan alors que le pays continue à lutter pour faire face aux effets de la guerre en Ukraine.

Dans cet esprit, la nouvelle campagne du ministère de la Santé, intitulée “Je me protège”, vise à promouvoir les vaccinations, mais aussi la prudence mutuelle et la protection avec des masques, de manière à mettre l’accent sur la responsabilité individuelle et à “se serrer les coudes en tant que communauté”.

Dans la campagne, 84 “vraies personnes” parlent de leurs expériences avec Covid – certaines drôles et d’autres “moins drôles”, chacune représentant un million de citoyens. La campagne sera diffusée à la télévision, sur les réseaux sociaux, dans les journaux et sur des affiches. M. Lauterbach a souligné à plusieurs reprises que l’objectif n’était pas de faire peur aux gens.