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Italie

Des taxis aériens promis pour survoler les nids de poule de Rome

Avec des rues pleines de nids de poule, des bus en flammes et un trafic écrasant au sol dans la Ville éternelle, certains disent que la seule solution est de monter.

Un nouveau taxi aérien électrique pourrait transporter des passagers de l’aéroport de Rome Fiumicino vers le centre-ville d’ici trois ans, selon la société allemande Volocopter, l’exploitant de l’aéroport de Rome ADR et la holding d’infrastructures de transport Atlantia.

Le projet, appelé VoloCity – qui est également prévu pour Paris et Singapour – promet de transporter les gens de l’aéroport à la ville en 20 minutes, sans trafic et sans émissions, à une vitesse maximale de 110 kilomètres par heure.

Dans un premier temps, le taxi transportera le pilote et un passager, “jusqu’à ce que l’appareil vole de manière totalement autonome” et puisse alors accueillir deux passagers, peut-on lire dans un communiqué de presse commun annonçant les plans.

Le projet de Fiumicino nécessite encore le développement de “vertiports” pour permettre aux taxis de décoller et d’atterrir verticalement.

Jeudi, à Rome, le taxi volant Volocopter, d’un blanc éclatant, était garé sur une place près de la fontaine de Trevi où les curieux ont pu monter à bord.

Une femme est assise à bord du drone taxi aérien VoloCity sur la Piazza San Silvestro à Rome, le 4 novembre 2021.

Une femme est assise à bord du drone-taxi VoloCity sur la Piazza San Silvestro à Rome, le 4 novembre 2021. Andreas SOLARO / AFP

“J’aurais aimé qu’ils pensent davantage au système ferroviaire avant de s’élever dans le ciel”, a déclaré Giuseppe, 32 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Pourtant, il a concédé : “C’est un saut dans le futur. Nous parlons d’aller sur Mars, alors c’est le moins que nous puissions faire”.

Les médias locaux ont évalué à 140 euros (161 dollars) le prix du trajet prévu de 20 minutes entre Fiumicino et le centre-ville, par rapport à un taxi, qui coûte 48 euros, ou à un train de 32 minutes pour 14 euros.

L’ancienne capitale de l’Italie souffre d’un système de transport public notoirement défaillant, avec des routes pleines de nids de poule qui endommagent les pneus, des bus vieillissants qui s’enflamment sporadiquement et des stations de métro souvent fermées pendant des mois.

L’idée de taxis volants – éventuellement sans pilote – s’est répandue dans le monde entier, dans le cadre d’un effort pour décongestionner les routes et limiter la pollution.

Plusieurs entreprises, dont le géant des services de transport en commun Uber et le constructeur automobile General Motors, travaillent sur des “avions à décollage et atterrissage verticaux” (VTOL), mais des défis majeurs restent à relever, notamment des questions de réglementation et de sécurité.

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