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Danemark

Des manifestants endommagent la voiture du Premier ministre danois pendant une audition

La police a escorté la voiture du Premier ministre Mette Frederiksen hors du tribunal de Frederiksberg, jeudi, après que des manifestants aient endommagé un feu arrière et encerclé le véhicule.

Frederiksen, qui se trouvait au tribunal pour rencontrer une commission chargée d’enquêter sur la décision prise par son gouvernement l’année dernière d’éliminer les visons des fermes à fourrure, n’était pas dans la voiture au moment de l’incident.

Les manifestants ont entouré la voiture lorsqu’elle a commencé à bouger, ce qui a amené la police à décider de la protéger.

La police de Copenhague a déclaré au fil de presse Ritzau que “en rapport avec le déplacement de la voiture, elle a été encerclée par des manifestants”.

“Dans ce contexte, un feu arrière de la voiture a été brisé. Elle a maintenant été éloignée de l’endroit où elle se trouvait. Nous cherchons à savoir ce qui s’est passé”, a ajouté la police.

Deux personnes ont été arrêtées à la suite de troubles liés aux manifestations, a confirmé la police de Copenhague à Ritzau plus tard dans la journée de jeudi.

L’un des individus a été arrêté pour avoir enfreint les lois contre les comportements violents ou menaçants envers le personnel de service tel que les officiers de police, et l’autre pour avoir fait des remarques offensantes.

Mme Frederiksen a rencontré un rassemblement important de manifestants lorsqu’elle est arrivée au tribunal de Frederiksberg peu avant 9 heures le jeudi.

Une pancarte tenue par les manifestants demandait qu’elle soit mise en prison, tout en faisant référence aux SMS relatifs à la décision sur le vison qui ont été automatiquement effacés du téléphone du Premier ministre.

Photo : Martin Sylvest/Ritzau Scanpix

Une autre pancarte indiquait “L’ignorance ne vous dégage pas de votre responsabilité”, en référence au fait que le gouvernement a affirmé qu’il ne savait pas que l’ordre d’abattage des visons n’avait aucune base légale au moment où il a été émis.

Mme Frederiksen a défendu la décision d’abattre les visons jeudi, à son arrivée au tribunal.

“Je pense, de manière générale, que nous avons malheureusement dû prendre la décision il y a un an d’abattre tous les visons. C’était la bonne décision. Je vais maintenant entrer et répondre aux questions qui sont posées”, a-t-elle déclaré.

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