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Danemark

Un institut suédois affirme que des “explosions” sous-marines ont été enregistrées avant les fuites du Nord Stream.

Un institut suédois affirme que des

Une femme prend des photos de vagues sur la mer Baltique près de Warnemeunde, dans le nord-est de l’Allemagne, en 2017. D’énormes cercles d’eau moussante sont apparus dans la mer Baltique mardi après les fuites signalées des pipelines Nord Stream. Photo : Bernd Wüstneck/AFP/Ritzau Scanpix

Le réseau sismique national suédois a enregistré deux “libérations massives d’énergie” peu de temps avant les fuites de gaz et à proximité de leur emplacement, au large de l’île danoise de Bornholm, a déclaré à l’AFP Peter Schmidt, sismologue à l’Université d’Uppsala.

“La première s’est produite à 2 h 03 du matin, juste au sud-est de Bornholm, avec une magnitude de 1,9. Ensuite, nous en avons également vu un à 19h04 dans la nuit de lundi à mardi, un autre événement un peu plus au nord et qui semble avoir été un peu plus important. Nos calculs indiquent une magnitude de 2,3 “, a déclaré M. Schmidt.

“Avec des libérations d’énergie aussi importantes, il n’y a pas grand-chose d’autre qu’une explosion qui pourrait en être la cause”, a-t-il ajouté.

Schmidt a expliqué qu’étant donné que les libérations étaient “très soudaines” et non un “effondrement lent”, les événements étaient “selon toute vraisemblance un type d’explosion.”

Le réseau sismique norvégien (NORSAR) a également confirmé avoir enregistré “une petite explosion” aux premières heures de lundi, “suivie d’une plus puissante lundi soir.”

Les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ont été au centre des tensions géopolitiques ces derniers mois, la Russie ayant coupé ses livraisons de gaz à l’Europe en représailles présumées aux sanctions occidentales suite à son invasion de l’Ukraine.

Bien que les gazoducs, qui sont exploités par un consortium détenu majoritairement par le géant russe du gaz Gazprom, ne soient pas actuellement en service, ils contiennent tous deux du gaz qui s’échappe depuis lundi.

a montré de grandes masses de bulles à la surface de l’eau émanant des trois fuites situées dans les zones économiques de la Suède et du Danemark, s’étendant de 200 à 1.000 mètres de diamètre.

Le Premier ministre danois Mette Frederiksen des gazoducs entre la Russie et l’Europe.

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