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Suisse

Retraites, agriculture et fiscalité : Sur quels sujets les Suisses voteront-ils en septembre ?

Retraites, agriculture et fiscalité : Sur quels sujets les Suisses voteront-ils en septembre ?

Les animaux de ferme en Suisse ont une bonne vie, affirme le gouvernement. Image par William Dais de Pixabay

Trois questions seront “à l’ordre du jour” lors du troisième tour des référendums fédéraux prévus en 2022.

Voici un aperçu de ce sur quoi les Suisses voteront le 25 septembre :

Réforme de l’AVS

L’AVS est un terme désignant l’assurance vieillesse et survivants qui, selon le gouvernement, “est la pierre angulaire du système suisse d’assurances sociales. Elle accorde des rentes de deux types fondamentaux : les rentes de vieillesse aux personnes ayant atteint l’âge de la retraite. [AHV / AVS]et les pensions dites de survivants aux conjoints ou aux enfants à charge d’un assuré décédé”.

Cette réforme prévoit une augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) – actuellement de 7,7 % – pour financer le régime, ainsi qu’une modification de la loi fédérale sur l’AVS, notamment en ce qui concerne l’augmentation de l’âge de la retraite pour les femmes de 64 à 65 ans, comme pour les hommes.

Cette question est importante pour tous ceux qui travaillent et prévoient de prendre leur retraite en Suisse, car sans un nouvel apport de fonds, le système de retraite suisse pourrait plonger dans le rouge d’ici quelques années, “car les baby-boomers atteignent l’âge de la retraite et l’espérance de vie augmente”, indique le Conseil fédéral.

Alors que le gouvernement recommande aux électeurs d’accepter cette réforme, les syndicats et les partis de gauche s’y opposent, arguant que le nouveau système, notamment l’augmentation de l’âge de la retraite, serait “préjudiciable aux femmes” et aux personnes à faible revenu.

Agriculture industrielle

Les électeurs devront également se prononcer sur l’interdiction de l’agriculture industrielle en Suisse.

Le comité à l’origine de cette proposition, composé principalement d’associations de protection des animaux, affirme que “de nombreux animaux vivent leur courte vie dans de grandes exploitations d’engraissement de type industriel” – une pratique qui devrait être interdite.

Le gouvernement, en revanche, soutient que ces pratiques d’élevage sont déjà interdites par la législation actuelle et que “de plus en plus d’animaux de ferme vivent dans des enclos spécialement conçus pour les animaux et ont régulièrement accès à l’extérieur”.

Modification de la loi fédérale sur l’impôt anticipé

Selon le gouvernement, la Suisse “prélève un impôt à la source de 35 pour cent sur le revenu des intérêts. Les personnes résidant en Suisse peuvent demander le remboursement de cet impôt si elles déclarent les intérêts dans leur déclaration d’impôt. L’impôt à la source n’est dû sur les intérêts des obligations que si celles-ci ont été émises en Suisse. C’est un inconvénient pour l’économie suisse, car pour lever des fonds, de nombreuses entreprises émettent leurs obligations dans des pays où aucun impôt à la source n’est prélevé.”.

Le gouvernement poursuit en expliquant qu’il faut encourager les entreprises suisses à émettre des obligations en Suisse, et que l’amendement exonérerait les obligations nationales de l’impôt à la source, ce qui les rendrait plus attrayantes pour les investisseurs et profiterait à l’économie suisse à long terme.

Cependant, la gauche et les syndicats s’opposent à cet amendement, arguant qu’il favoriserait les entreprises multinationales et les riches en général.

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