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Autriche

Pourquoi le soutien au FPÖ, parti d’extrême droite autrichien, est-il en hausse ?

Pourquoi le soutien au FPÖ, parti d'extrême droite autrichien, est-il en hausse ?

Le leader du FPÖ et ancien ministre autrichien de l’Intérieur Herbert Kickl brandit le drapeau autrichien alors qu’il arrive sur scène pour s’adresser aux partisans lors d’un rassemblement électoral du Parti autrichien de la liberté (FPOe) à Vienne, en Autriche, le 27 septembre 2019. (Photo par JOE KLAMAR / AFP)

Le scandale de corruption dit “Ibizagate” qui a éclaté en 2019 a secoué la politique autrichienne, avec des fuites révélant des liens étroits entre des politiciens de haut niveau, des hommes d’affaires et les médias.

Rainer Nowak, éditeur et rédacteur en chef du journal de référence Die Presse, renoncera à ses fonctions quotidiennes au sein du titre dans l’attente d’une enquête interne sur les allégations à son encontre, a annoncé son groupe.

Selon les fuites, Nowak a échangé des messages avec un allié de l’ex-chancelier Kurz pour discuter de sa nomination à l’ORF, tandis que Schrom a échangé des notes amicales avec l’ancien leader d’extrême droite et vice-chancelier Heinz-Christian Strache.

Dans une lettre adressée aux lecteurs la semaine dernière, Nowak s’est excusé pour la “tonalité et la proximité inappropriée” des messages.

Le mois dernier, le président autrichien, Alexander Van der Bellen, s’est exprimé sur la culture politique du pays à la suite d’une nouvelle…
révélations relatives au scandale.

Le scandale a éclaté en 2019 lorsqu’une vidéo filmée dans la station balnéaire espagnole d’Ibiza montrait Strache offrant des contrats publics en échange d’une aide à la campagne à un faux oligarque russe.

L’ex-chancelier Kurz – qui avait été salué comme le “Wunderkind” des conservateurs européens – a lui-même rejeté toute allégation de méfait et n’a pas été inculpé jusqu’à présent.

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