Connect with us

Autriche

Perquisition des bureaux du parti du chancelier autrichien Kurz à Vienne

Le Parti populaire autrichien (OeVP), au pouvoir, a déclaré qu’il avait été la cible de perquisitions de la part des procureurs mercredi matin. Les médias locaux ont rapporté que des bureaux de la chancellerie avaient été fouillés.

Des téléphones portables et des documents ont été confisqués lors de ces perquisitions, qui, selon les médias autrichiens, sont liées à des allégations de corruption en cours.

Le secrétaire général adjoint de l’OeVP, Gaby Schwarz, a confirmé les actions des procureurs mais n’a pas confirmé qui faisait l’objet de l’enquête, disant seulement que les perquisitions étaient “pour le spectacle” et que “les accusations ont été construites sur des événements qui remontent à cinq ans”.

Selon le journal Die Presse, des perquisitions ont également eu lieu à la chancellerie et ont visé plusieurs employés du chancelier de l’OeVP Sebastian Kurz.

Le journal a rapporté que les perquisitions étaient liées à de possibles délits de corruption dans la publication d’annonces et de sondages d’opinion dans le quotidien Oesterreich.

Kurz lui-même serait soupçonné d’être complice de ces infractions, ajoute le journal.

Le ministre des Finances de l’OeVP, Gernot Bluemel, a déclaré qu’il y avait eu un raid dans son ministère, mais a affirmé que cela ne le concernait pas personnellement, ni son mandat.

Kurz a commencé son second mandat de chancelier en janvier 2020 à la tête d’une coalition avec le parti des Verts.

Son précédent gouvernement, une coalition avec le Parti de la liberté (FPOe), un parti d’extrême droite, s’est effondré en mai 2019 à la suite du scandale de corruption dit “Ibiza-gate”.

Après que l’ex-chef du FPOe, Heinz-Christian Strache, a été pris en photo semblant offrir des marchés publics en échange d’une aide à la campagne pour le FPOe, les enquêteurs ont lancé plusieurs enquêtes tentaculaires sur la corruption présumée dans la politique autrichienne.

Certaines de ces enquêtes ont visé des personnalités de haut rang de l’OeVP, dont Bluemel. Kurz lui-même fait l’objet d’une enquête car il est soupçonné d’avoir fait de fausses déclarations à une commission parlementaire sur la corruption, bien qu’il n’ait pas été inculpé.

To Top