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Italie

Nous avons besoin de stabilité : Les appels se multiplient pour que l’Italien Draghi reste au poste de Premier ministre.

Nous avons besoin de stabilité : Les appels se multiplient pour que l'Italien Draghi reste au poste de Premier ministre.

Le Premier ministre italien Mario Draghi a présenté sa démission jeudi. Photo : Pierre TEYSSOT / AFP

Les doyens des universités italiennes ont ajouté leurs voix aux appels lancés à Mario Draghi pour qu’il reconsidère sa démission dans un contexte d’inflation galopante, de crise du coût de la vie et de plans de redressement post-pandémie en Italie.

Draghi au président italien jeudi, mais il lui a été demandé de prendre le temps de sonder s’il était possible de maintenir le gouvernement actuel jusqu’aux élections générales du début de l’année prochaine.

On s’attend à ce qu’il s’adresse au Parlement mercredi, soit pour exposer son plan pour maintenir le gouvernement en vie, soit pour réitérer sa conviction que sa seule option est de démissionner.

“Cher Premier ministre Draghi, le monde universitaire a besoin de vous”, peut-on lire dans le journal Corriere della Sera dans une lettre ouverte de Ferruccio Resta, directeur du Politecnico di Milano et président de la conférence des doyens des universités italiennes.

“Les jeunes ont besoin d’exemples et d’une foi renouvelée en l’avenir”.

Au cours du week-end, une pétition a attiré les signatures de centaines de maires de Florence à Rome et Venise dimanche, plaidant pour que Draghi continue.

La pétition dénonce le “comportement irresponsable” du Mouvement 5 étoiles, un membre de la coalition au pouvoir qui n’a pas participé à un vote de confiance la semaine dernière, un geste qui, selon Draghi, pourrait faire tomber le gouvernement.

Le Premier ministre italien Mario Draghi a tenté de présenter sa démission jeudi, mais le président Sergio Mattarella lui a demandé de rester.

Le Premier ministre italien Mario Draghi a tenté de présenter sa démission jeudi, mais le président Sergio Mattarella lui a demandé de rester. Photo de Filippo MONTEFORTE / AFP.

Les chefs d’entreprise et les associations industrielles italiennes ont également appelé l’ancien chef de la Banque centrale européenne à rester au poste de premier ministre.

Pour l’instant, le pays reste dans l’incertitude, avec une possibilité très réelle de convoquer des élections anticipées après l’été.

L’ex-premier ministre Silvio Berlusconi et le leader d’extrême droite Matteo Salvini, qui ont tous deux des partis dans la coalition de Draghi, ont déclaré dimanche qu’ils ne pouvaient plus gouverner avec Cinq Étoiles, en raison de son “incompétence et de son manque de fiabilité”.

Berlusconi et Salvini sont tous deux “prêts” à se rendre aux urnes “même très prochainement”, si nécessaire, selon leur communiqué commun.

Les maires qui ont signé la pétition ont déclaré qu’ils regardaient les événements se dérouler “avec incrédulité et inquiétude” alors que leurs villes et villages commencent à se remettre des fermetures dues à la pandémie.

“Nos villes… ne peuvent pas se permettre une crise aujourd’hui synonyme d’immobilisme et de division, alors que l’action, la crédibilité et le sérieux sont maintenant nécessaires”, indique la pétition.

La récupération post-pandémique et l’urgence sociale signifient que “maintenant, plus que jamais, nous avons besoin de stabilité, de certitude et de cohérence afin de poursuivre la transformation de nos villes.

“Parce que sans la renaissance de celles-ci, l’Italie ne renaîtra pas non plus”, a-t-il ajouté.

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