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Suisse

MISE À JOUR : La Suisse prolonge la date limite pour le dépistage gratuit

Le gouvernement suisse a annoncé qu’il couvrirait le coût du dépistage Covid pour les résidents non vaccinés plus longtemps que prévu.

En août, le Conseil fédéral avait annoncé qu’à partir du 1er octobre, toutes les personnes non vaccinées devraient payer 50 francs pour leurs propres tests Covid. Le président Guy Parmelin a expliqué cette décision en disant que les contribuables vaccinés ne devraient pas avoir à payer les tests de ceux qui choisissent de ne pas se faire vacciner.

Durant les mois les plus froids, le nombre de tests devrait passer à 1 million par semaine, selon le Conseil fédéral.

“Cela correspond à environ 47 millions de francs par semaine, qui devraient être supportés par la Confédération si le financement des coûts des tests devait être prolongé indéfiniment”.

Toutefois, vendredi, le gouvernement a prolongé le délai jusqu’au 10 octobre afin d’encourager davantage de personnes à se faire vacciner.

Les autorités ont également décidé de continuer à payer les tests jusqu’au 30 novembre pour les personnes qui reçoivent la première dose du vaccin, mais qui ne sont pas encore éligibles pour le certificat Covid.

“Cela permet de garantir que les personnes qui ont besoin d’un peu plus de temps pour décider de se faire vacciner ou non n’auront pas de frais à supporter”, a déclaré le Conseil fédéral.

Cette décision a été prise alors que “la prolongation de 10 jours devrait entraîner des coûts supplémentaires de l’ordre de 160 millions de francs”.

Et “la prolongation jusqu’à fin novembre devrait entraîner des coûts supplémentaires de 120 millions de francs”.

Le but ultime de la stratégie de test payant est d’augmenter le nombre de vaccinations.

“La Suisse est confrontée à un hiver difficile en raison de la faible couverture vaccinale de la population”, ont indiqué les autorités.

” Bien que le nombre d’infections et d’admissions à l’hôpital ait diminué ces dernières semaines, les chiffres globaux restent élevés “. Lorsque la vie sociale retournera à l’intérieur dans les mois à venir, la circulation du virus est susceptible d’augmenter à nouveau. Les hôpitaux seront alors soumis à une pression supplémentaire. Seule une augmentation significative du taux de vaccination permettra d’endiguer davantage la circulation du virus”, ont-ils ajouté.

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