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Italie

L’Italie et la France prolongent les allégements fiscaux du Covid pour les travailleurs transfrontaliers

L’Italie et la France ont convenu de prolonger l’assouplissement des règles fiscales pour les travailleurs transfrontaliers jusqu’à la fin de l’année.

Les accords entre la France et les gouvernements de l’Italie, de la Belgique, du Luxembourg, de l’Allemagne et de la Suisse permettent d’éviter les problèmes de double imposition pour toute personne traversant la frontière française à destination ou en provenance de ces pays afin de travailler.

Pendant la pandémie, les règles fiscales ont été assouplies pour permettre aux salariés transfrontaliers français, comme leurs homologues en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Suisse et en Italie, de travailler à domicile sans avoir à modifier leur statut fiscal. [Ces accords, établis au début de la crise sanitaire en mars 2020, devaient prendre fin le 30 septembre &ndash ; et auraient plongé les travailleurs frontaliers travaillant encore à domicile en raison de la crise sanitaire dans une nouvelle incertitude quant à leurs impôts. [La dernière prolongation de ces accords signifie qu’il n’y a pas de confusion quant à l’endroit où un travailleur transfrontalier paie ses impôts jusqu’au 31 décembre, par exemple les travailleurs frontaliers qui travaillent à Genève mais vivent en France et qui paient normalement leurs impôts et leurs cotisations de sécurité sociale en Suisse.

Dans des circonstances normales, toute personne vivant en France et travaillant en Suisse ne peut consacrer plus de 25 % de son temps au travail à domicile. S’il dépasse cette limite de temps, il devra payer ces charges fiscales en France plutôt qu’en Suisse, ce qui serait beaucoup plus élevé

Les accords entre la France et la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne et la Suisse “prévoient que les jours travaillés à domicile en raison des recommandations et consignes sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 peuvent &hellip ; être considérés comme des jours travaillés dans l’Etat où [workers] exercent habituellement leur activité et restent donc imposables,”selon le communiqué du ministère français du Travail.

Dans le cas du Luxembourg, les jours travaillés à domicile en raison de la crise sanitaire ne sont pas comptabilisés dans la limite habituelle de 29 jours.

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