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Espagne

L’Espagne accorde une grâce partielle à une femme emprisonnée pour avoir enlevé ses propres enfants

Le gouvernement espagnol a accordé une grâce partielle à une femme condamnée pour avoir enlevé ses propres enfants lors d’une bataille de garde très médiatisée qui a mis en lumière le fléau de la violence domestique en Espagne.

Un tribunal espagnol a condamné Juana Rivas à deux ans et demi de prison pour enlèvement d’enfants et désobéissance à une décision de justice de 2017 pour s’être cachée pendant un mois avec ses deux enfants au lieu de les remettre à son ex-mari italien, un homme condamné pour avoir battu sa femme.

Des groupes de femmes avaient condamné la décision de justice de remettre ses enfants à leur père, et ses partisans se sont ralliés à sa cause avec le hashtag #JuanaEstaEnMiCasa qui signifie “Juana est dans ma maison”.

Rivas a fini par sortir de sa cachette et ses enfants sont retournés en Italie pour retrouver leur père, qui a été emprisonné pendant trois mois en Italie après avoir été reconnu coupable de battre sa femme par un tribunal en 2009.

La grâce du gouvernement espagnol a réduit la peine de prison de Mme Rivas à un an et trois mois et a annulé la décision du tribunal de lui retirer la garde des enfants. A la place, elle devra effectuer 180 jours de travaux d’intérêt général.

Le gouvernement “a pris en considération les intérêts de ses enfants et les circonstances auxquelles cette femme a dû faire face lorsqu’elle a pris les décisions pour lesquelles elle a été condamnée”, a déclaré Isabel Rodriguez, porte-parole du gouvernement.

L’affaire a divisé l’Espagne, certains critiquant Rivas pour avoir refusé de suivre une décision de justice et d’autres pointant son cas comme une preuve que les tribunaux espagnols ne prennent pas au sérieux les plaintes pour violence domestique.

Dans une plainte déposée contre son ex-mari en Espagne, Rivas a déclaré qu’il l’enfermait dans une pièce pendant des heures, qu’il la frappait et que son fils aîné avait “beaucoup souffert et avait été témoin de beaucoup de choses”.

Mais un psychologue chargé d’examiner son fils n’a trouvé aucun signe de trauma ni aucune preuve de violence domestique.

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