Les démocrates suédois lancent un plan pour ramener la migration des demandeurs d’asile “à un niveau proche de zéro”.

“Cela devrait signifier une immigration d’asile proche de zéro”, a déclaré le leader du parti, Jimmie Åkesson, après avoir annoncé qu’une étude menée par le parti avait révélé que la loi suédoise était actuellement au-dessus des niveaux les plus restrictifs autorisés par l’UE dans plusieurs domaines.

“Il n’y a pas une seule règle pour laquelle la Suède n’est pas aujourd’hui plus généreuse que ce que la législation exige”, a déclaré Ludvig Aspling, porte-parole du parti en matière de migration. “En d’autres termes, il n’y a jamais eu d’ambition honnête d’atteindre le niveau minimum de l’UE”.

Il a précisé que les 30 demandes qu’il a formulées, intitulées “La future politique migratoire de la Suède”, ont été convenues à l’avance avec les partis modéré et chrétien-démocrate. “Je suppose que les libéraux soutiendront également cette démarche”, a-t-il déclaré.

Dans son nouveau paquet sur l’immigration, le parti appelle à des changements dans les règles concernant les personnes qui ont le droit de demander l’asile en Suède, à des changements dans le déroulement de la procédure d’asile, à des changements dans l’accueil des demandeurs d’asile et dans le niveau des prestations qu’ils reçoivent, ainsi qu’à des changements dans les règles relatives au regroupement familial.

Lors d’une conférence de presse, Åkesson a déclaré que rien n’avait affecté la Suède plus négativement ces dernières années que les “politiques migratoires inutiles” du pays.”

“On prétend que nous avons une très faible immigration aujourd’hui, mais la vérité est que la Suède continue d’avoir un niveau relativement élevé d’immigration d’asile”, a-t-il déclaré.

Parmi les 30 demandes, le parti veut refuser l’asile à ceux qui ont eux-mêmes créé leur cause d’asile après avoir quitté leur patrie, par exemple en annonçant qu’ils se sont convertis à la religion ou ont entamé une relation homosexuelle.

Une autre demande est de supprimer le droit au regroupement familial entre les personnes qui partageaient auparavant le même foyer, de retirer l’asile si le motif d’asile cesse, de limiter à un an le séjour des parents des demandeurs d’asile, et de réduire les prestations aux demandeurs d’asile au niveau le plus bas possible.

“Nous ne pouvons pas continuer à maintenir le système de protection sociale suédois ouvert à tous ceux qui veulent y accéder”, a déclaré M. Åkesson.