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Allemagne

Le gouvernement allemand veut “décriminaliser l’évasion tarifaire”.

En Allemagne, il est toujours possible d’atterrir en prison pour avoir fraudé les transports publics. Mais le gouvernement de coalition veut changer cela, selon un rapport de presse allemand.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’en Allemagne, le fait d’emprunter les transports publics sans billet – ce que l’on appelle la “fraude” – est une infraction pénale. Schwarzfahren – est une infraction pénale qui peut entraîner de lourdes amendes et, dans les cas extrêmes, jusqu’à un an de prison.

Mais selon un rapport de Der Spiegelle nouveau gouvernement de coalition allemand envisage de dépénaliser l’utilisation des transports publics sans billet.

Selon le rapport, les responsables du gouvernement examinent si les infractions mineures, comme le fait de circuler sans ticket, pourraient être rétrogradées en infractions administratives.

La coalition dite des feux de signalisation, composée des sociaux-démocrates, des verts et des démocrates libres, a des plans similaires pour la possession de cannabis, qui doit être légalisée pour les adultes.

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Que dit la loi maintenant ?

Actuellement, la fraude tarifaire est une infraction pénale en vertu de l’article 265a du Code pénal allemand (StGB) et est passible d’une amende d’au moins 60 €.

Bien que le risque de devoir purger une peine de prison pour un cas unique de voyage sans billet soit proche de zéro, pour les récidivistes, les personnes ayant un casier judiciaire et celles qui refusent de payer l’amende, une peine de prison est toujours possible.

On estime qu’environ 3,5 % des passagers des bus et des trains voyagent sans billet en Allemagne, ce qui représente un nombre considérable d’affaires pénales potentielles.

Pourquoi changer la loi maintenant ?

La volonté de changer la loi fait partie du plan du nouveau ministre fédéral de la Justice, Marco Buschmann (FDP), visant à alléger la charge du système judiciaire dans les années à venir.

Il veut réviser le droit pénal et, en particulier, revoir les infractions mineures qui exercent une pression supplémentaire sur le système judiciaire.

Le ministre de la Justice a déclaré Der Spiegel: “Le droit pénal en particulier n’est pas une arme à tout faire ; en tant qu’épée la plus tranchante de l’État de droit, il ne constitue qu’un dernier recours.”

Par conséquent, il a déclaré que “le droit pénal sera systématiquement révisé et que la modernisation veillera à alléger la charge du pouvoir judiciaire”.

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