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Allemagne

L’Allemagne et la France reprennent les discussions “difficiles” sur l’Ukraine en mars

Scholz et Macron

Le chancelier allemand Olaf Scholz (SPD) et le président français Emmanuel Macron s’expriment lors d’une conférence de presse conjointe le 25 janvier. Photo : picture alliance/dpa/dpa-Pool Kay Nietfeld

La réunion dans le format dit “Normandie” à quatre, jeudi dernier, a duré plus de neuf heures, ont indiqué les sources.

“Il s’agissait de discussions difficiles au cours desquelles les différentes positions et les diverses options pour une solution ont été clairement élaborées”, ont-elles déclaré.

Les participants des quatre pays restent toutefois attachés à l’accord de paix de Minsk de 2015 entre Kiev et Moscou sur le conflit séparatiste, et “continueront à travailler avec vigueur à sa mise en œuvre”, ont-elles précisé.

Ils ont convenu de se revoir en mars après les prochaines réunions du groupe de contact trilatéral, qui comprend des représentants de la Russie, de l’Ukraine et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

Le format Normandie a été lancé en 2014 dans le but de ramener la paix dans l’est de l’Ukraine déchiré par le conflit.

La médiation entre la Russie et l’Ukraine par Berlin et Paris a conduit à l’accord de Minsk de 2015, mais Kiev et Moscou s’accusent régulièrement de violer ses termes.

Les tensions se sont intensifiées ces derniers mois en raison des troupes russes massées à la frontière avec l’Ukraine, les gouvernements occidentaux craignant que la Russie n’envisage d’envahir son voisin.

Selon la présidence française, les discussions de jeudi ont porté sur des questions politiques, telles que l’opportunité pour l’Ukraine de négocier avec les séparatistes, ainsi que sur des questions humanitaires, telles que la libération de prisonniers.

“La Russie a accepté la substance des négociations, mais a finalement insisté pour que (…) l’Ukraine négocie directement avec les séparatistes, ce qui constitue la seule ligne rouge de l’Ukraine”, a-t-elle déclaré.

“La situation est très tendue”, a déclaré Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, à la radio Europe 1, mais “nous continuons à faire des progrès sur le plan diplomatique”.

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