L’agence de santé suédoise revient sur sa décision de réduire les tests après des critiques

Dans un communiqué de presse, l’agence a déclaré que cette décision reflétait en partie “les taux d’infection croissants dans de nombreux pays européens”, et en partie le pronostic de l’agence selon lequel la Suède verra une “augmentation probable” des infections par le Covid-19 dans les semaines à venir, le Västmanland et Örebro ayant déjà signalé une augmentation du nombre de cas.

“Pris dans leur ensemble, cela signifie qu’un retour aux tests à grande échelle est considéré comme une mesure appropriée”, a déclaré l’agence. “Cela augmente la possibilité de détecter même de petits changements dans l’épidémiologie, et cela augmente également la possibilité de briser de nouvelles chaînes d’infection le plus tôt possible.”

La décision initiale de réduire les tests le 1er novembre a été fortement critiquée, et même Jan Albert, un professeur de l’Institut Karolinska qui a été un fervent partisan de l’agence, a estimé que cette décision était une erreur.

Karin Tegmark Wisell, la nouvelle directrice générale de l’agence, a déclaré dans une interview le 6 novembre qu’il n’était plus “adapté à l’objectif de tester aussi largement”.

La Suède a actuellement l’un des taux de dépistage les plus bas d’Europe, ce qui rend difficile de savoir si elle est au début d’une vague d’infections similaire à celle observée dans les pays voisins, le Danemark, la Norvège et la Finlande.

Selon les nouvelles recommandations de dépistage, il n’est toujours pas recommandé aux personnes qui ont été testées positives au Covid-19 au cours des six derniers mois et qui se sont rétablies, de se faire tester si elles présentent des symptômes, mais il est recommandé à toutes les autres personnes de plus de six ans, quel que soit leur statut vaccinal, de se faire tester.