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Suisse

La Suisse va-t-elle assouplir toutes les mesures Covid mercredi ?

Le président suisse Ignazio Cassis enlève son masque. Photo : Fabrice COFFRINI / AFP

Le président suisse Ignazio Cassis enlève son masque. Photo : Fabrice COFFRINI / AFP

Après avoir abandonné l’interdiction du travail à domicile et la quarantaine pour les contacts Covid le 2 février, la Suisse pourrait bientôt supprimer d’autres mesures encore en vigueur.

Cette mesure marquerait “le début d’une nouvelle phase de la pandémie”, a déclaré le président Ignazio Cassis, ajoutant qu’après deux ans de restrictions, “nous voyons de la lumière à l’horizon.”

Quelles mesures sont susceptibles d’être levées ?

Le Conseil fédéral devrait annoncer mercredi l’une des deux stratégies de sortie possibles.

La première prévoit la levée de presque toutes les mesures à partir du 17 février, y compris l’obligation de présenter un certificat Covid pour entrer dans les bars, restaurants et autres lieux fermés.

Il n’y aurait également plus de restrictions sur les réunions privées, tandis que les grands événements n’auraient plus besoin d’être autorisés.

Certaines mesures resteraient en place, notamment l’obligation de s’isoler en cas de test positif, ainsi que des plans de sécurité et d’hygiène pour tous les grands événements.

Le gouvernement a déclaré que ces mesures seraient abandonnées à condition que “la vague actuelle d’infections passe son pic”, et que les vaccinations / rappels continuent de progresser.

Le pic semble avoir été atteint, le nombre de nouveaux cas ayant chuté de moitié – de plus de 40 000 cas signalés début février à un peu plus de 20 000 mardi.

Cependant, il reste à voir si la tendance à la baisse va se poursuivre.

L’autre condition, l’augmentation des vaccinations / rappels, s’est avérée plus difficile à remplir, car le taux d’immunisation de la Suisse de 66,8 % et le taux de rappel de 40,9 % sont toujours en dessous de la moyenne de l’Union européenne et ne devraient pas augmenter de manière significative à ce stade.

La deuxième stratégie proposée est plus prudente que la première, même si elle prévoit l’assouplissement de plusieurs mesures le 17 février.

Les certificats Covid ne seraient plus exigés pour les restaurants, mais les places assises resteraient obligatoires. La règle 2G – c’est-à-dire l’obligation d’être vacciné ou guéri – s’appliquerait partout où la règle 2G-Plus s’applique (c’est-à-dire les boîtes de nuit, les chorales, les piscines et saunas et les activités sportives en salle).

Il n’y aurait plus de restrictions pour les réunions privées, tandis que les grands événements en plein air ne devraient plus être autorisés par un permis.

Les règles relatives aux masques resteraient en place, ainsi que la règle d’isolement des personnes contrôlées positives et la règle 2G pour certains lieux. Ces règles seront levées à l’avenir dès que la situation le permettra.

Quelle est la voie la plus probable pour le Conseil fédéral ?

Compte tenu de l’amélioration de la situation épidémiologique, notamment de la diminution des hospitalisations et des décès liés au Covid, la première semble un choix logique.

Comme le rapportait le Blick mardi, “après consultation des cantons, l’ouverture ‘turbo’ arrive”.

“L’évolution du nombre de cas ainsi que des admissions à l’hôpital crée la confiance. De nombreuses mesures comme l’obligation d’obtenir un certificat n’ont plus guère de sens”, a déclaré au Blick Rudolph Hauri, chef de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé.

“D’un point de vue global, il est donc temps de s’éloigner des mesures collectives et de se concentrer davantage sur les mesures individuelles et volontaires”, a-t-il ajouté.

La seule question qui demeure est celle de l’obligation de porter un masque.

“Porter un masque a encore un sens lorsque vous êtes ensemble dans des espaces plus petits pendant une longue période. Dans les transports publics, par exemple, l’obligation de porter un masque devrait être maintenue”, selon M. Hauri.

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