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La Suisse va désactiver l’application SwissCovid

La Suisse va désactiver l'application SwissCovid

Auf wiedersehen, au revoir, arrivederci : l’application SwissCovid est mise hors service. Photo de Fabrice COFFRINI / AFP

Dès le 1er avril, SwissCovid disparaîtra des app stores d’Apple et de Google, selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

La raison principale de ce changement est la poursuite de l’assouplissement de toutes les mesures de Covid à partir du 1er avril, y compris l’obligation d’isoler toute personne dont le test est positif à Covid.

“Avec la levée de l’obligation d’isolement en avril, les conditions préalables à une poursuite efficace de l’application SwissCovid ne sont plus réunies, puisque la recherche des contacts sera fortement réduite “, a déclaré Katrin Holenstein, porte-parole de l’OFSP.

Selon l’évolution de la situation épidémiologique durant l’hiver 2022/2023, l’exploitation de l’app SwissCovid pourrait être reprise rapidement.

“En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique durant l’hiver 2022/2023, l’exploitation de l’app SwissCovid devrait pouvoir être reprise rapidement”, a déclaré Holenstein.

“Par conséquent, les infrastructures informatiques nécessaires continueront d’être maintenues en arrière-plan.”

L’OFSP a déclaré qu’aucun critère n’a été défini selon lequel l’app pourrait être réactivée, bien que M. Holenstein ait confirmé qu’une “détérioration de la situation épidémiologique, qui nécessiterait de nouvelles mesures” serait nécessaire.

L’application a été lancée en juin 2020 pour suivre les chaînes d’infection.

Si les débuts de l’appli ont connu quelques couacs, des études récentes ont confirmé son efficacité.

L’agence de presse suisse Watson note que l’appli a “sauvé des vies” et que son développement a coûté au gouvernement suisse la somme relativement modeste de 10 millions de francs suisses.

La Suisse lèvera-t-elle toutes les restrictions Covid restantes malgré l’augmentation des infections ?

Le 16 février, le gouvernement a annoncé que toutes les mesures en place à ce moment-là seraient supprimées le lendemain.

L’obligation de présenter le certificat Covid pour accéder aux lieux couverts tombe, et les masques ne sont plus requis dans la plupart des lieux publics, à l’exception des transports publics et des établissements de santé.

Les règles restantes – l’obligation de s’isoler en cas de test positif et de porter un masque dans les transports publics et les établissements de santé – devraient être abandonnées à partir du 1er avril “si la situation épidémiologique continue d’évoluer comme prévu”,indique le Conseil fédéral.

La phrase clé, “si la situation épidémiologique continue d’évoluer comme prévu”, n’est pas très précise ; il n’est pas clair si cela signifie que les taux d’infection devraient diminuer de manière significative, ou s’ils devraient simplement ne pas continuer à augmenter.

L’un des principaux critères fixés par le gouvernement est que le système de santé ne doit pas être submergé par les patients atteints de coronavirus, et non pas simplement par les taux d’infection.

Le Conseil fédéral n’a pas encore indiqué quelle serait sa décision, même si trois de ses membres – le président Ignazio Cassis, le ministre de la santé Alain Berset et le ministre de l’économie Guy Parmelin – ont tous été récemment testés positifs au coronavirus.

Il est toutefois raisonnable de supposer que si la situation dans les hôpitaux ne s’aggrave pas dramatiquement dans les prochains jours, les restrictions restantes pourraient être levées, même si les cas continuent à augmenter.

De plus amples informations sur cette évolution possible sont disponibles sur le lien suivant.

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