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Danemark

La Suède, le Danemark et la Norvège bloquent l’examen du gazoduc Nord Stream

La Suède, le Danemark et la Norvège bloquent l'examen du gazoduc Nord Stream.

Un homme travaille dans la zone d’atterrissage du gazoduc Nord Stream 2 à Lubmin, dans le nord-est de l’Allemagne. Photo : Tobias Schwarz/AFP

Les gazoducs jumeaux Nord Stream 1 et 2 laissent échapper d’énormes quantités de gaz depuis qu’ils ont été endommagés par une série d’explosions présumées le 26 septembre.

Dans un communiqué publié mardi, Nord Stream AG, la société qui possède et exploite les gazoducs, a déclaré qu’elle n’avait pas été en mesure jusqu’à présent d’effectuer ses propres inspections.

“À partir d’aujourd’hui, Nord Stream AG n’est pas en mesure d’inspecter les sections endommagées du gazoduc en raison de l’absence des autorisations nécessaires demandées précédemment”, a écrit la société, qui est détenue à 51 % par le géant gazier russe Gazprom.

“En particulier”, ajoute-t-elle, “selon les autorités suédoises, une interdiction de navigation, d’ancrage, de plongée, d’utilisation de véhicules sous-marins, de cartographie géophysique, etc. a été introduite pour mener une enquête d’État autour des sites endommagés en mer Baltique.”

“Selon les informations reçues des autorités danoises, le délai de traitement de la demande d’enquête de Nord Stream AG peut prendre plus de 20 jours ouvrables.”

La société a déclaré qu’elle était également bloquée par les autorités norvégiennes.

Nord Stream a affrété un navire d’enquête “convenablement équipé” en Norvège, écrit la société, mais le navire s’est vu refuser le “feu vert du ministère norvégien des Affaires étrangères” pour partir vers la Baltique.

Les procureurs suédois ont imposé lundi une interdiction de tout trafic maritime, de sous-marins et de drones sur toute la région autour des fuites, certains commentateurs s’interrogeant sur la légalité de cette interdiction.

Les procureurs disent avoir pris cette décision parce que la police mène “une enquête sur une scène de crime”.

“L’enquête se poursuit, nous sommes dans une phase intensive. Nous avons une bonne coopération avec plusieurs autorités dans cette affaire. Je comprends le grand intérêt du public, mais nous sommes au début d’une enquête préliminaire et je ne peux donc pas entrer dans les détails des mesures d’investigation que nous prenons”, a déclaré le procureur Mats Ljungqvist dans un communiqué de presse.

La police de sécurité suédoise Säpo a repris l’enquête de la police le 28 septembre, au motif que le crime suspecté “pourrait au moins partiellement avoir été dirigé contre des intérêts suédois”.

“Il n’est pas exclu qu’une puissance étrangère soit à l’origine de cette affaire”, a déclaré la Säpo dans un communiqué de presse. Ljungqvist dirige l’Unité nationale des affaires de sécurité du ministère public suédois.

Dans un communiqué dimanche, Säpo a déclaré qu’elle travaillait “intensivement” avec les garde-côtes suédois et les forces armées suédoises pour enquêter sur les responsables du sabotage.

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