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Autriche

La Russie suspend l’approvisionnement en gaz de l’Italie après un “problème” en Autriche

Siège d'Eni près de Milan

Cette photo d’archive de 2017 montre le siège de la compagnie pétrolière et gazière italienne Eni à San Donato Milanese, près de Milan. Gazprom a suspendu les livraisons de gaz à Eni samedi. Photo : MARCO BERTORELLO / AFP

“Gazprom nous a dit qu’il n’était pas en mesure de confirmer la livraison des volumes demandés pour aujourd’hui, invoquant l’impossibilité de transporter le gaz à travers l’Autriche”, a déclaré Eni dans un communiqué.

Par conséquent, “les flux de gaz russe à destination d’Eni via le point d’entrée de Tarvisio seront nuls”, a-t-elle ajouté.

Dans un communiqué publié sur Telegram, Gazprom a déclaré que le problème était dû à des changements réglementaires en Autriche et qu’il travaillait avec les clients italiens pour résoudre le problème.

Selon Gazprom, l’opérateur du réseau de gaz autrichien avait refusé de confirmer les nominations de transport.

La plupart du gaz russe livré à l’Italie passe par l’Ukraine, via le gazoduc Trans-Autriche (TAG), jusqu’à Tarvisio, dans le nord de l’Italie, à la frontière avec l’Autriche.

Avant la guerre en Ukraine, l’Italie importait 95 % du gaz qu’elle consommait – dont environ 45 % provenaient de Russie.

Le Premier ministre sortant, Mario Draghi, a signé de nouveaux accords avec d’autres producteurs de gaz afin de réduire la dépendance de l’Italie à l’égard de la Russie, ramenée à 25 % en juin, tout en accélérant le passage aux énergies renouvelables.

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