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Italie

La canicule atteint son paroxysme en Italie avec 16 villes en alerte rouge alors que la Toscane brûle

Des pompiers tentent d'éteindre un incendie près de la ville de Massarosa, dans le centre de l'Italie, le 20 juillet 2022.

Des pompiers tentent d’éteindre un incendie près de la ville de Massarosa, dans le centre de l’Italie, le 20 juillet 2022. Photo de Federico SCOPPA / AFP.

La ville la plus touchée devrait être Milan, au nord, avec des températures atteignant 40 degrés Celsius (104 Fahrenheit), tandis que Bologne, au sud, et la capitale Rome pourraient atteindre 39 degrés, selon les estimations officielles du gouvernement.

D’autres grandes villes font l’objet d’une alerte rouge à la canicule pour vendredi et samedi par le ministère italien de la santé, notamment Florence, Gênes, Turin et Vérone.

Jeudi, la ville de Pavie, juste au sud de Milan, a battu un record avec des thermomètres atteignant 39,6 degrés.

Pendant trois mois consécutifs – mai, juin et juillet – les températures nationales ont été supérieures d’au moins deux à trois degrés à la moyenne saisonnière, et cette tendance devrait se poursuivre jusqu’au début du mois d’août, selon le site météorologique national ilmeteo.com.

La chaleur s’est accompagnée de centaines d’incendies en Italie ces dernières semaines. Le plus important, qui faisait encore rage vendredi, se trouvait dans le centre de la Toscane, où 860 hectares avaient brûlé depuis lundi dans une zone située à l’ouest de Lucca.

Plus de 1 000 personnes ont été évacuées jeudi. Vendredi, 87 pompiers étaient sur le terrain après une nouvelle nuit passée à combattre les flammes, aidés par des renforts venus des régions de Lombardie et du Piémont.

Des largages d’eau depuis des hélicoptères étaient en cours, ont indiqué les autorités.

Les procureurs de Lucca ont ouvert une enquête sur la cause de l’incendie.

Un volontaire tué

Un incendie de forêt plus circonscrit s’est déclaré mardi près de Trieste, dans la région Frioul-Vénétie Julienne, à l’extrême nord-est de l’Italie, envoyant des flammes et de vastes panaches de fumée à travers la frontière slovène et déplaçant environ 300 personnes.

L’incendie – qui a provoqué une panne générale de 15 minutes mardi dans la ville de Trieste – est maintenant “essentiellement stable”, a déclaré jeudi le gouverneur adjoint Riccardo Riccardi, ajoutant qu’un front froid était attendu mardi.

Les autorités n’avaient pas encore calculé combien d’hectares avaient brûlé.

Les pompiers ont déclaré qu’une femme volontaire de la défense civile est morte en essayant de combattre le feu. Les médias locaux ont déclaré qu’elle avait été tuée par la chute d’un arbre.

Le corps national des pompiers italiens dit être intervenu dans 32 921 incendies de forêt du 15 juin au 21 juillet, soit 4 040 de plus que durant la même période l’année dernière.

La plupart des incendies ont eu lieu dans les régions méridionales de la Sicile, des Pouilles, de la Calabre et du Latium, autour de Rome.

Selon le service de surveillance européen spécialisé Copernicus, les incendies ont ravagé 27 571 hectares jusqu’à présent cette année en Italie.

Ces dégâts restent toutefois bien en deçà de ceux enregistrés en Espagne, où 199 651 hectares ont brûlé, ou en Roumanie, où 149 324 hectares ont brûlé. Au Portugal, 48 106 hectares ont brûlé, et 39 904 hectares supplémentaires en France.

L’Italie est “sur le point d’atteindre la puissance maximale de l’anticyclone africain ‘Apocalypse 4800′”, indiqueilmeteo.it.

Selon ce site, le nom fait référence au fait que le thermomètre ne descend sous zéro degré qu’à des altitudes supérieures à 4 800 mètres (15 748 pieds) – ce qui correspond au plus haut sommet des Alpes, au Mont Blanc, le long de la frontière franco-italienne.

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