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Espagne

EXPLIQUÉ: Les règles pour avoir un animal de compagnie en Espagne en vertu de la nouvelle loi sur la protection des animaux

loi sur la protection des animaux en espagne

La nouvelle loi sur la protection des animaux comprend un certain nombre d’obligations générales ainsi que de nouvelles interdictions. Photo : Justin Veenema/Unsplash

Après plusieurs mois de discussions, la Ley de Protección Animal espagnole recevra le vendredi 18 février l’approbation du Cabinet espagnol, permettant à un nouvel ensemble de lois sur la protection des animaux d’entrer enfin en vigueur.

Cela fait suite à une nouvelle loi entrée en vigueur le 5 janvier 2022 qui, pour la première fois, et non de simples objets.

Les tribunaux de la famille doivent désormais tenir compte à la fois du bien-être de l’animal et des besoins de la famille lorsqu’ils décident qui s’occupe du chien, du chat, du poisson rouge, de la tortue ou de l’oiseau après une rupture ou un divorce, entraînant dans de nombreux cas une garde partagée.

Mais le gouvernement de coalition de gauche espagnol veut aller encore plus loin dans la protection des animaux, dans un pays avec les pires chiffres d’abandon d’animaux en Europe (258 3000 cas signalés en 2020).

“Nous avons reçu de nombreux animaux que nous appelons la génération Covid, car cela a commencé par un boom des animaux qui arrivaient à un âge qui signifiait qu’ils étaient adoptés comme chiots ou en bas âge au début de la pandémie”, Lola Bernardo , fondateur du refuge pour animaux madrilène Abrazo Animal, a déclaré à National Geographic.

La nouvelle loi sur la protection des animaux comprend un certain nombre d’obligations générales telles que garder les animaux de compagnie intégrés au sein de l’unité familiale, bien soignés et lavés, empêcher la reproduction incontrôlée, ne jamais garder les animaux seuls à l’intérieur des véhicules, nettoyer leurs excréments et d’autres conseils de bon sens pour la majorité des propriétaires d’animaux domestiques.

Mais le projet de loi comprend également un certain nombre de nouvelles interdictions importantes, telles que l’interdiction de couper les oreilles, la vente interdite de la plupart des animaux dans les animaleries et d’autres infractions punissables qui peuvent encore être bien connues de la plupart des amoureux des animaux, mais clairement pas de tous.

Ce qui se distingue par son absence, c’est toute mesure relative à la tauromachie, une pratique traditionnelle mais extrêmement controversée qui continue de diviser la société espagnole.

Voici les actions interdites par la nouvelle loi espagnole sur la protection des animaux :

Maltraiter ou maltraiter physiquement les animaux.

Traiter les animaux avec négligence ou entreprendre d’autres pratiques qui peuvent leur causer des souffrances, des dommages physiques ou psychologiques ou même la mort.

Abandonner des animaux dans des espaces intérieurs ou extérieurs.

Mutiler ou effectuer des modifications corporelles cosmétiques sur des animaux, à l’exception des opérations nécessaires pour assurer leur bien-être ou à des fins de stérilisation, qui doivent être accréditées par un rapport d’un vétérinaire.

Utiliser un animal à des fins de combat ou l’entraîner à être agressif.

Utiliser des animaux à des fins artistiques ou commerciales ainsi que d’autres spectacles publics qui leur causent de l’anxiété, de la souffrance ou de la douleur.

Élevage à des fins de sélection génétique pouvant entraîner des problèmes de santé pour l’animal ou tout élevage non autorisé d’animaux de compagnie

Vente ou exposition d’animaux dans des magasins à des fins commerciales (sauf poisson). La cession d’animaux, à titre onéreux ou gratuit, doit s’effectuer directement auprès de l’éleveur ou du refuge sans qu’aucun intermédiaire ne recherche de profit. La vente d’animaux par des éleveurs non agréés ou des propriétaires réguliers d’animaux n’est pas autorisée.

Faire don ou adopter un animal non identifié. Le libre transfert de propriété doit faire l’objet d’un contrat accompagné des données d’identification de l’animal.

Utilisation d’animaux dans la publicité sans autorisation officielle préalable.

Utiliser des colliers, des laisses ou des pointes qui étranglent l’animal ou des appareils électriques qui peuvent blesser l’animal.

Attacher un animal à un véhicule en mouvement.

Utilisation d’animaux domestiques pour la consommation animale ou humaine.

Euthanasier un animal sans autorisation préalable d’un vétérinaire et sans autre but que d’éviter ses souffrances.

Utilisation d’un animal pour un travail inadapté ou pénible en fonction des caractéristiques de l’animal.

Utiliser un animal à des fins de mendicité.

Piégeage des oiseaux, en particulier des pinsons.

Nourrir les animaux de compagnie avec des carcasses, des entrailles ou des abats d’animaux qui n’ont pas subi les contrôles de santé appropriés.

Offrir des animaux en récompense, en prix, dans des tombolas ou des offres de vente.

Garder en permanence des animaux domestiques sur des balcons, des terrasses, des greniers, des débarras, des sous-sols, des véhicules ou d’autres espaces similaires.

Libérer définitivement des animaux domestiques dans la nature ou dans d’autres environnements naturels.

Se débarrasser du corps d’un animal mort sans identification préalable ni notification aux autorités compétentes.

Utiliser tout dispositif ou mécanisme conçu pour restreindre leur mobilité, sauf sur prescription d’un vétérinaire.

Laisser un animal sans surveillance pendant trois jours consécutifs. Selon le type de race de chien, cette période ne doit pas dépasser 24 heures consécutives.

Abattage de colonies de félins sauvages sans autorisation préalable des autorités locales et effectué par une personne autre qu’un vétérinaire.

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