Aujourd’hui en Suisse : Un tour d’horizon des dernières nouvelles du jeudi.

Berne renforce les sanctions contre la Biélorussie

Minsk est considéré comme le complice de la Russie dans la guerre en Ukraine, et le Conseil fédéral a décidé de renforcer les sanctions contre la Biélorussie, après des mesures que l’Union européenne avait déjà prises au début du mois.

Elles concernent principalement des sanctions commerciales et financières et sont très similaires aux mesures déjà .

Les mesures qui sont entrées en vigueur mercredi comprennent l’interdiction d’exporter des biens à double usage (militaire et civil), l’importation des biens que la Suisse achète habituellement au Belarus, tels que les produits en bois et en caoutchouc, le fer, l’acier et le béton, et la fin des financements publics et de l’aide financière pour les échanges commerciaux ou les investissements.

En outre, les transactions avec la Banque centrale du Bélarus ne sont plus autorisées. Le Conseil fédéral a également publié une liste de banques exclues du système international de messagerie SWIFT.

La Suisse va autoriser les Ukrainiens à occuper un emploi

Les responsables de l’Union patronale suisse, de l’Union syndicale suisse, de l’Union suisse des arts et métiers et de Travail.Suisse ont rencontré la ministre de la Justice Karin Keller-Sutter pour discuter des moyens de faciliter l’emploi des réfugiés tout en assurant une protection contre les abus et la sous-enchère salariale.

Pour le Conseil fédéral, l’accès à l’emploi permettra aux réfugiés ukrainiens de participer à la vie sociale et économique, et de devenir financièrement indépendants durant leur séjour en Suisse.

L’exercice d’une activité lucrative reste toutefois soumis aux autorisations cantonales, qui doivent veiller à ce que les conditions de rémunération et de travail soient conformes aux usages du lieu, de la profession et de la branche concernés.

Les Ukrainiens bénéficient d’un statut spécial S, qui leur permet de travailler ou d’étudier en Suisse pendant une année au maximum.

Les taux d’intérêt hypothécaires suisses continuent d’augmenter

Les taux d’intérêt hypothécaires ont atteint des sommets pluriannuels pour de nombreux propriétaires.

Avec le début de la guerre en Ukraine, les taux d’intérêt pour les hypothèques à taux fixe ont d’abord considérablement baissé. Cependant, ils sont en forte hausse depuis environ une semaine, selon le service de comparaison Moneyland.

Depuis le début du mois, le taux médian des hypothèques à cinq ans a augmenté de 0,15 point de pourcentage pour atteindre 1,35 %. Le taux d’intérêt moyen des prêts hypothécaires sur 10 ans a augmenté de 0,18 point de pourcentage, à 1,73 pour cent.

Dans l’ensemble, les taux d’intérêt ont sensiblement augmenté depuis le début de l’année. Au début de l’année 2022, les hypothèques sur cinq ans se situaient encore autour de 1 pour cent, soit plus de 0,3 point de pourcentage de moins. Les hypothèques sur dix ans ont même bondi de plus de 0,5 point de pourcentage sur la même période.

“La guerre en Ukraine alimente l’inflation déjà élevée, ce qui entraîne un resserrement de la politique monétaire ou des hausses de taux d’intérêt”, a déclaré Felix Oeschger, analyste chez Moneyland.

Plus de Suisses sont favorables à la technologie 5G

La Suisse a été parmi les premiers pays à commencer à déployer la 5G, mais les craintes sanitaires liées aux radiations des antennes ont à la nouvelle technologie.

Dans un sondage suisse réalisé en 2020, la majorité des personnes interrogées étaient contre les antennes du réseau 5G à proximité de leur domicile.

Cependant, une étude similaire publiée cette semaine par le site de consommateurs bonus.ch, montre que près de la moitié (49 %) des personnes interrogées soutiennent la technologie 5G, contre seulement 35 % en 2020. Seuls 27 ont une opinion défavorable, contre 44 pour cent il y a deux ans.

Dans la nouvelle enquête, 55 % ont cité les progrès technologiques comme raison de leur soutien aux réseaux 5G, suivis par ceux qui voient des avantages à cette technologie – comme l’amélioration de la vitesse – et la réduction de la consommation d’énergie.

En revanche, les craintes pour l’environnement et pour la cybersécurité gagnent du terrain par rapport à 2020, selon l’enquête.

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