Aujourd’hui en Suisse : Un tour d’horizon de l’actualité de ce lundi

Le triage a déjà commencé dans certaines unités de soins intensifs suisses.

Les responsables de la santé ont émis des avertissements concernant les unités de soins intensifs en Suisse en raison du pic d’infections au Covid.

Les médias rapportent que beaucoup d’entre elles sont déjà surchargées. Les établissements médicaux de Genève sont “en mode crise”, tout comme ceux de Berne et de Zurich, où il n’y a plus de place libre dans les soins intensifs.

La clinique Hirslanden d’Aarau a même commencé à trier les patients, refusant un malade du cancer par manque de lits de soins intensifs, selon Christian Frey, directeur adjoint de l’unité de soins intensifs de la clinique.

“Le triage va augmenter au fur et à mesure que le nombre de cas augmente”, a-t-il ajouté.

Peu de personnes en Suisse ont reçu des doses de rappel jusqu’à présent.

Entre le 15 novembre, date du début de la campagne de rappel, et le 2 décembre, seuls 6,81% de la population suisse ont reçu la troisième injection du vaccin Covid, selon l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Cependant, comme les rappels ont été principalement administrés aux personnes de plus de 65 ans plutôt qu’à l’ensemble de la population, dans cette catégorie d’âge, près d’un quart – 24,28 pour cent – est entièrement vacciné avec trois doses.

La Suisse teste la variante Omicron chez les renards

Comme il existe une théorie selon laquelle ce virus particulier a été transmis à l’origine aux animaux, y a muté, puis est revenu à l’homme, le gouvernement suisse soumet des renards, des lynx et d’autres animaux à des tests PCR.

Jusqu’à présent, 45 échantillons, tous négatifs, ont été effectués et analysés. D’ici 2023, 1 300 animaux sauvages devraient être testés pour le virus.

Le prix des cigarettes pourrait bientôt presque doubler

L’Association suisse pour la lutte contre le tabagisme demande une augmentation des taxes sur les cigarettes – 14 francs, contre 8 actuellement – afin d’empêcher les gens de fumer.Selon ce projet, le prix du paquet le moins cher passerait de 5,50 francs à 10,20.

“Par rapport au niveau des salaires et des coûts en Suisse, 5,50 francs pour un paquet de cigarettes est très bon marché”, a déclaré Wolfgang Kweitel, responsable des affaires publiques du groupe anti-tabac.

Une augmentation du prix entraîne une réduction du nombre de fumeurs, selon les études, a-t-il ajouté.

La proposition est soutenue par d’autres groupes anti-tabac suisses, dont la Ligue pulmonaire, la Ligue contre le cancer, ainsi que la FMH, l’organisation faîtière des médecins.

Omicron est présent en Suisse depuis plus de deux décennies.

Non, pas la variante Covid, mais une société informatique zurichoise appelée Omicron.

Dans une étrange tournure, la firme s’occupe de virus – des virus informatiques, pour être exact – car elle est spécialisée dans la sécurité et protège ses clients contre les logiciels malveillants.

Lorsque Thomas Stutz a créé l’entreprise il y a 26 ans, il ne pouvait pas savoir que ce nom désignerait un jour une mutation virale en pleine pandémie mondiale.

Mais il ne pouvait pas non plus ignorer l’étrange coïncidence : sur la page d’accueil de la société, la photographie d’un flacon de Covid porte la phrase : “Nous ne pouvons pas vous protéger de tous les virus !”. En revanche, nous luttons efficacement depuis 1995 contre les virus informatiques. “

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