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Suisse

5 romans suisses modernes à lire cet été

pile de bouquins

Ajoutez ces romans suisses à votre pile de livres à lire. Photo de Kimberly Farmer sur Unsplash

Tous les livres que nous avons choisis sont également disponibles en traduction si vos compétences linguistiques ne sont pas encore tout à fait prêtes pour la lecture de romans.

Martin Suter, Petit monde (Allemand, disponible en traduction)
L’ancien rédacteur et directeur créatif zurichois Suter est assez prolifique depuis qu’il s’est tourné vers les romans – il a écrit 14 romans depuis 1991, ainsi que quatre pièces de théâtre et neuf recueils de ses chroniques pour des journaux suisses.

Malheureusement, tous ne sont pas (encore) traduits, mais son roman révolutionnaire de 1997 Petit monde est une excellente introduction à son travail. C’est un thriller psychologique au rythme effréné avec des personnages bien dessinés qui suit Konrad, une sorte d’ami de longue date, un membre du personnel de la mystérieuse et super riche famille Koch.

Les choses commencent à mal tourner alors que Konrad devient de plus en plus oublieux. Ceci est initialement attribué à son penchant pour un verre, mais il devient vite clair qu’il a la maladie d’Alzheimer.

Alors que ses souvenirs du présent sont remplacés par ceux d’un passé lointain et les vérités compliquées qui se cachent sous la surface, il commence à représenter une menace pour la puissante famille Koch.

Il a également donné naissance à une adaptation cinématographique (pas tout à fait aussi bonne) avec Gérard Depardieu en 2010 (Je n’ai rien oublié).

melinda nadj abonji

L’auteure suisse Melinda Nadj Abonji sourit après avoir reçu le Prix du livre allemand (Deutscher Buchpreis) pour le meilleur livre en langue allemande le 5 octobre 2010. (Photo de FREDRIK VON ERICHSEN / DPA / AFP)

Mélinda Nadj Abonji, Tauben Fliegen Auf (Envolez-vous, Pigeon)
Nadj Abonji est née dans une partie de la Hongrie qui appartient aujourd’hui à la Serbie et a déménagé en Suisse à l’âge de cinq ans pour rejoindre ses parents réfugiés.

Cette scission entre deux lieux a inspiré ce roman, qui raconte l’histoire de la famille Kocsis, immigrée en Suisse dans les années 70 en ne connaissant qu’un mot : « travail », et des générations qui les suivent.

Mais c’est une histoire déchirante – ils doivent faire face aux préjugés de leur communauté d’adoption malgré tous leurs efforts pour s’assimiler, ainsi qu’à voir de loin l’impact dévastateur de la guerre des Balkans sur leurs proches restés au pays.

Le roman parfaitement rythmé fusionne magnifiquement l’histoire et la culture de deux endroits très différents et donne vie aux défis – à la fois pratiques et émotionnels – de l’expérience des immigrants et à la sensation de laisser une partie de soi derrière soi.

Zoé Jenny, Das Blütenstaubzimmer (La salle du pollen)
C’était le premier roman de Jenny, née à Bâle. Publié en 1997, il a depuis été traduit dans 27 langues.

C’est aussi le premier roman le plus vendu d’un auteur suisse si vous aviez besoin d’une autre raison de l’essayer.

La nouvelle mince est centrée sur Jo, le produit vulnérable et solitaire d’un foyer brisé et qui, à 17 ans, est toujours à la recherche de l’amour après que sa mère l’a abandonnée quand elle était petite.

C’est une histoire obsédante, pleine d’images évocatrices et de prose dépouillée qui fonctionne presque aussi bien dans la traduction sensible que dans le texte original.

Joël Dicker

L’écrivain genevois Joel Dicker pose lors d’une séance photo à Paris le 22 février 2022. (Photo by JOEL SAGET / AFP)

Joël Dicker,La vérité sur l’affaire Harry Quebert (La vérité sur l’affaire Harry Quebert)
La Suisse aime le bien Krimi et Joel Dicker fait un excellent travail pour tisser des rebondissements inattendus et se transformer en ce mystère de meurtre postmoderne.

Ce tourne-page facile s’est vendu à plus de trois millions d’exemplaires dans le monde entier et a été transformé en une mini-série en 2018 avec Patrick Dempsey.

Il raconte l’histoire de Marcus Goldman, un jeune romancier américain à succès mais superficiel du New Hampshire (où Dicker aurait passé ses étés), qui a du mal à écrire son prochain livre. Il va rester avec son professeur d’université, l’éponyme Harry Quebert, pour tenter de relancer son écriture.

Mais alors Quebert est accusé du meurtre d’un adolescent qui a disparu il y a plus de 30 ans et Marcus doit travailler pour effacer le nom de son mentor et découvrir la vérité sur ce qui s’est passé. Ce faisant, il trouve le sujet de son prochain livre et la frontière entre enquête sur un meurtre et écriture de livre commence à se franchir.

Anne Cuneo, Le trajet d’une rivière (français, disponible en traduction)

Cuneo est née à Paris de parents italiens, mais a grandi en Suisse, où elle a également étudié. Elle a écrit 15 romans, ainsi qu’une douzaine de pièces de théâtre avant de mourir en 2015.

Si vous aimez la musique et l’histoire du XVIe siècle, alors ce livre de 1993 est fait pour vous. Mêlant réalité et fiction, il raconte l’incroyable histoire de Francis Tregian, le copiste et compilateur peu connu à qui l’on attribue le Fitzwlliam Virginal Book, la principale source de musique pour clavier du milieu des années 1500 au début des années 1600 en Angleterre. Contenant quelque 300 œuvres, c’est le plus important manuscrit survivant de cette époque.

Bien qu’il soit né dans la noblesse, Tregian n’a pas eu la vie facile : catholique à une époque où l’Angleterre était sous la domination protestante de la reine Elizabeth, sa fortune familiale est saisie et il doit se débrouiller seul. Heureusement, ses capacités musicales et linguistiques lui permettent de réussir à l’étranger alors qu’il voyage à travers l’Europe, partageant de la musique avec de nombreux compositeurs célèbres – de Monteverdi à William Byrd – et traînant avec Shakespeare.

Avez-vous des auteurs suisses incontournables sur lesquels nous devrions écrire? Faites le nous savoir dans les commentaires!

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