Variante Omicron présente à Zurich depuis novembre

Des experts de l’Institut fédéral pour l’aménagement, l’épuration et la protection des eaux (EAWAG), qui fait partie de l’Eidgenössische Technische Hochschule (ETH) de Zurich, ont déclaré que des résidus de la variante Omicron Covid-19 ont été détectés dans les eaux usées du canton dès la mi-novembre 2021.

Les chercheurs ont fait cette annonce le 5 janvier, en déclarant au radiodiffuseur suisse SRF que des signes de la variante ont été détectés dans la station d’approvisionnement en eau de Werdhölzli à Zurich.

La variante, qui a été détectée pour la première fois en Afrique du Sud, a été identifiée en Suisse fin novembre dans les cantons de Genève et de Bâle, mais n’a été détectée à Zurich que début novembre.

Le 28 décembre, le variant était dominant en Suisse. Le variant est également dominant dans le canton de Zurich, le plus grand de Suisse, et représente environ 60 % des nouvelles infections.

On pense que la variante est plus infectieuse et se propage beaucoup plus facilement que les variantes connues du virus, bien que certaines suggestions précoces indiquent qu’elle pourrait conduire à des évolutions plus légères de la maladie de Covid.

L’analyse des eaux usées s’est avérée être un outil utile pour déterminer la prévalence du Covid-19 dans des régions particulières, ainsi que la propagation de nouvelles variantes du virus.

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Bien que la variante soit maintenant dominante en Suisse, ayant remplacé la variante Delta, les autorités suisses ont déjà été critiquées pour ne pas avoir entrepris un séquençage suffisant pour déterminer l’étendue réelle des nouvelles variantes de Covid.

La propagation d’Omicron fait craindre un arrêt de l’activité humaine

Les pénuries de personnel liées à Omicron deviennent un problème majeur en Suisse. Voici comment les entreprises suisses prévoient de fonctionner avec une main-d’œuvre réduite.

La variante hautement contagieuse d’Omicron continue de se propager rapidement dans le pays, ce qui a un impact non seulement sur la situation épidémiologique, mais aussi sur l’économie.

L’absentéisme dans les industries essentielles est particulièrement élevé et met en danger l’infrastructure critique de la Suisse.

Au 4 janvier, 70’302 personnes infectées sont en isolement, et 31’281 autres sont en quarantaine après un contact étroit avec une personne contaminée, selon l’Office fédéral de la santé publique.

Au total, plus de 101 500 personnes sont actuellement confinées et ce nombre devrait augmenter, selon les autorités sanitaires.