Un tribunal ordonne aux infirmières danoises de reprendre le travail

Aucune décision n’a encore été prise quant à l’imposition d’une amende aux infirmières. Cela sera déterminé ultérieurement.

Le syndicat danois des infirmières, DSU, a affronté les autorités régionales de santé qui emploient des infirmières jeudi devant le tribunal du travail, Arbejdsretten.

Cela s’est produit après que les infirmières de plusieurs hôpitaux se soient récemment mises en grève – généralement pour une période symbolique d’une heure – en violation de leur convention collective.

Les grèves sauvages sont une protestation contre l’intervention du gouvernement dans les négociations entre le syndicat des infirmières et les employeurs concernant un nouvel accord sur les salaires et les conditions de travail, qui ont échoué au cours de l’été.

Des milliers d’infirmières avaient déjà pris part à des grèves sanctionnées par le syndicat, avant que le gouvernement n’intervienne pour imposer de nouvelles conditions en l’absence d’un accord entre les deux parties.

Les infirmières en grève risquent des déductions de salaire ou des amendes de 56 couronnes par heure pour avoir participé à des grèves dites sauvages, c’est-à-dire des grèves qui violent les conventions collectives.

Les infirmières, dont beaucoup ont fait de longues heures supplémentaires en prenant des risques personnels considérables pendant la pandémie de Covid-19, veulent un accord qui leur donne ce qu’elles estiment être un salaire plus équitable.