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Italie

Un rassemblement géant à Rome pour interdire l’extrême droite

Des dizaines de milliers d’Italiens ont appelé à l’interdiction de l’extrême droite lors d’un rassemblement à Rome samedi, après que les protestations relatives à un régime sévère contre le coronavirus aient dégénéré en émeutes imputées aux néofascistes le week-end dernier.

Portant des pancartes sur lesquelles on peut lire “Fascisme : Plus jamais ça”, les manifestants sur la Piazza San Giovanni – une place historiquement associée à la gauche – ont appelé à un changement d’attitude. interdiction du groupe ouvertement néofasciste Forza Nuova (FN).

Un homme tient une pancarte sur laquelle on peut lire

Un homme tient une pancarte sur laquelle on peut lire “oui au vaccin” lors d’un rassemblement antifasciste sur la Piazza San Giovanni à Rome, le 16 octobre 2021. (Photo d’Alberto PIZZOLI / AFP)

Des dirigeants du FN figurent parmi les personnes arrêtées après que le siège de Rome de l’Union européenne a été fermé. CGIL – le plus ancien syndicat d’Italie – a été pris d’assaut le 9 octobre lors d’affrontements. devant le Parlement et dans le centre historique.

Il ne s’agit pas seulement d’une réplique au “squadrismo” fasciste”, a déclaré le secrétaire général de la CGIL. Maurizio Landini a déclaré, en utilisant un mot utilisé pour désigner les milices fascistes qui .ont commencé à opérer après la première guerre mondiale.

“Cette piazza représente également tous ceux qui, en Italie, veulent changer le .pays, qui veulent fermer la porte à la violence politique”, a-t-il déclaré à l’AFP. foule rassemblée.

Les émeutes du week-end dernier ont fait suite à une protestation pacifique contre l’extension de la loi sur la protection de l’environnement. tous les lieux de travail du “Passeport vert” italien, qui prouve la preuve de la vaccination, d’un vaccin ou d’une maladie. test Covid-19 négatif ou une guérison récente du virus.

La violence a attiré l’attention sur l’héritage fasciste du pays.

La manifestation de samedi a été suivie par quelque 200 000 personnes, a déclaré le ministre de l’Intérieur. organisateurs, 800 autocars et 10 trains ont été mis en place pour amener les gens à la manifestation. capitale pour l’événement.

Des travailleurs de l'Union italienne du travail (UIL) réagissent lors d'un rassemblement anti-fasciste à Rome.

Des travailleurs de l’Union italienne du travail (UIL) réagissent lors d’un rassemblement antifasciste à Rome, le 16 octobre 2021. (Photo d’Alberto PIZZOLI / AFP)

Cette manifestation a coïncidé avec le 78e anniversaire du raid nazi sur les maisons juives. Ghetto de Rome.

Plus de 1 000 Juifs, dont 200 enfants, ont été raflés à l’aube du 1er octobre. 16 octobre 1943, et déportés vers le camp de concentration d’Auschwitz.

Le secrétaire général de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), Maurizio Landini (C), prononce un discours sous le regard du prêtre italien Don Luigi Ciotti (R).

Le secrétaire général de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), Maurizio Landini (C), prononce un discours sous le regard du prêtre italien Don Luigi Ciotti (R) lors d’un rassemblement antifasciste à Rome. (Photo par Alberto PIZZOLI / AFP)

“Les groupes néofascistes doivent être fermés, tout de suite. Mais cela doit être juste le début : nous avons besoin d’une éducation antifasciste dans les écoles”, étudiant universitaire Margherita Sardi a déclaré à l’AFP.

Le Parti démocrate de centre-gauche, qui a été à l’origine des appels à l’élimination du FN, a déclaré à l’AFP :

. interdit, a déclaré que sa pétition demandant au parlement de le faire avait recueilli 100 000 signatures.

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