Quel est l’effet de la vague Omicron sur les hôpitaux allemands ?

Les hospitalisations liées au COVID-19 en Allemagne poursuivent leur tendance à la baisse, même si le pays est confronté à des pics prononcés de nouvelles infections et à une variante Omicron de plus en plus répandue.

L’Institut Robert Koch (RKI) d’Allemagne, qui conseille le gouvernement, a enregistré 58 912 nouveaux cas de COVID-19 mercredi. L’institut met en garde contre le fait que la récente période de vacances pourrait contribuer à des déclarations tardives, ce qui pourrait fausser le décompte quotidien des cas.

Cependant, le nombre de cas allemands a régulièrement atteint des sommets depuis le début du mois de décembre. Le nombre de cas confirmés de la variante Omicron a également continué à augmenter régulièrement – avec plus de 35 000 cas confirmés Omicron, soit plus du triple du nombre enregistré il y a seulement une semaine.

Le nombre réel pourrait être encore plus élevé, car seule une petite partie des tests effectués en Allemagne sont séquencés pour identifier les variantes.

Omicron est déjà la variante dominante dans le Schleswig-Holstein et la Basse-Saxe. On estime également qu’elle est à l’origine d’environ 44 % de tous les cas à Berlin.

Pourtant, malgré un nombre moyen de cas supérieur de 88 % à celui d’il y a un an, les hospitalisations en Allemagne sont inférieures d’environ 36 % à ce qu’elles étaient à la même époque en 2021.

À l’heure actuelle, un peu plus de 70 % des Allemands sont entièrement vaccinés, tandis qu’environ 40 % ont déjà reçu une injection de rappel.

L’effet de la vaccination sur le nombre d’hospitalisations est le plus évident chez les personnes âgées de 60 ans et plus. Dans ce groupe d’âge, les personnes non vaccinées ont un risque d’hospitalisation beaucoup plus élevé que celles qui ont été entièrement vaccinées ou qui ont reçu un rappel.

Les taux de décès dus au COVID-19 en Allemagne sont également en nette diminution par rapport aux records atteints il y a un an. Ils poursuivent leur tendance actuelle à la baisse, alors même que le nombre de cas augmente et qu’Omicron devient de plus en plus dominant.

L’Organisation mondiale de la santé déclare que de plus en plus de preuves suggèrent que l’Omicron provoque des symptômes plus légers que les variantes précédentes du COVID-19.

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Parmi d’autres mesures, les dirigeants de l’État fédéral et des États allemands se réunissent vendredi pour discuter de l’opportunité de réduire les temps de quarantaine à la lumière des récentes preuves de l’Omicron.

L’Allemagne a déjà supprimé son interdiction de voyager et la période d’isolement obligatoire pour les voyageurs en provenance de pays où Omicron est déjà dominant, comme le Royaume-Uni.