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Omicron en Suisse : Les personnes vaccinées doivent aussi être mises en quarantaine

En Suisse, toute personne ayant eu un contact étroit avec une personne infectée par la nouvelle variante doit être mise en quarantaine pendant 10 jours, quel que soit son statut vaccinal. Voici pourquoi.

L’Omicron étant relativement nouveau en Europe et en Suisse, les autorités sanitaires ne savent pas encore si les vaccins offrent une protection efficace contre cette maladie.

Ceci est d’autant plus pertinent que l’un des trois résidents suisses infectés par la variante – un étudiant de 19 ans de Bâle – était entièrement vacciné contre Covid.

Même en cas de simple suspicion de contagion Omicron, les personnes doivent rester en quarantaine pendant 10 jours par mesure de précaution contre la propagation involontaire de la nouvelle souche du virus.

Pendant cette période, ils doivent rester chez eux et ne pas quitter la maison pour quelque raison que ce soit.

Alors qu’auparavant il était possible d’être libéré de la quarantaine après un résultat de test négatif, la cessation anticipée par le biais d’un test n’est pas une option pour le moment.

“Nous ne le recommandons pas pour l’instant”, a déclaré Patrick Mathys , chef de la section gestion de crise à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

Contrairement au contact avec des variantes connues du virus, où les personnes vaccinées ne sont pas tenues à la quarantaine.

Plus de 100 personnes en Suisse sont actuellement en quarantaine en raison de l’exposition à Omicron.

Parmi elles se trouvent des camarades de classe et d’autres personnes qui ont été en contact avec l’étudiant bâlois, ainsi que des personnes qui auraient pu contracter le virus auprès de deux personnes à Genève, toutes deux testées positives après leur retour d’Afrique du Sud.

En outre, un certain nombre de cas sont en train d’être clarifiés plus en détail en Suisse, bien que l’OFSP ne sache pas encore s’ils sont dus à Omicron ou Delta, ce dernier étant le virus prédominant dans le pays actuellement.

Devons-nous donc supposer qu’il existe de nombreux autres cas d’Omikron non découverts en Suisse ?

C’est une possibilité.

“Il se pourrait que la variante soit en fait plus répandue en Suisse que nous ne le savons aujourd’hui”, selon Thomas Steffen, médecin cantonal à Bâle.

Pour l’heure, les autorités sanitaires s’emploient à déterminer s’il s’agit “de cas individuels ou des premiers clusters.”

Si vous entrez en Suisse en provenance de certains pays, vous devez également être mis en quarantaine. Ces liens fournissent plus d’informations sur cette obligation pour les voyageurs.

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