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Espagne

Les familles supplient les autorités de continuer à chercher l’équipage d’un navire espagnol naufragé.

La chasse à l'épave d'un navire espagnol s'achève : les familles demandent que l'on continue à chercher.

Un parent de Rogelio Franco, l’un des membres de l’équipage péruvien du chalutier “Villa de Pitanxo” qui a coulé au large des côtes canadiennes, montre une photo de Rogelio sur son smartphone dans la ville portuaire de Marín, le 17 février 2022. – Drapeaux en berne, rubans noirs partout et familles dévastées par le chagrin, la ville portuaire espagnole de Marín est restée sous le choc après un naufrage meurtrier qui a fait 21 marins morts ou disparus en mer. (Photo de MIGUEL RIOPA / AFP)

Les équipes de sauvetage canadiennes ont mis fin mercredi à leurs efforts de recherche, 36 heures après le naufrage du Villa de Pitanxo, avec 24 personnes à bord, dans une mer agitée et glaciale au large de Terre-Neuve.

A bord se trouvaient 16 Espagnols, cinq Péruviens et trois Ghanéens.

Trois membres de l’équipage ont été sortis d’un radeau de sauvetage tôt mardi, souffrant d’hypothermie sévère. Les sauveteurs ont depuis récupéré neuf corps, laissant 12 autres disparus, présumés noyés.

“Nous devons continuer à chercher les corps, nous ne pouvons pas laisser 12 personnes échouées dans la mer”, a déclaré John Okutu, oncle d’Edemon Okutu, l’un des membres de l’équipage originaire du Ghana qui figure parmi les disparus.

“Si le Canada ne peut pas continuer à chercher, les Espagnols doivent partir, c’est ce que veulent les familles”, a-t-il déclaré aux journalistes à Marín, dans le nord-ouest de la Galice, où le navire était basé.

À ses côtés, Kevin Franco, le fils de Regelio Franco, l’un des Péruviens disparus, a approuvé.

Kevin Franco (R), fils de Rogelio Franco, l’un des membres péruviens de l’équipage du chalutier “Villa de Pitanxo” qui a coulé au large des côtes canadiennes. (Photo de MIGUEL RIOPA / AFP)

“Continuez à le chercher, s’il vous plaît”, a-t-il dit.

“Nous voulons des informations sur lui. Depuis l’accident, nous n’avons rien entendu.”

Les autorités canadiennes ont mis fin à leurs recherches dans les eaux glacées à 2000 GMT mercredi, après une opération “exhaustive” de 36 heures au cours de laquelle elles ont ratissé 900 milles carrés nautiques.

Le ministère espagnol des Affaires étrangères a déclaré que les opérations de sauvetage avaient été interrompues en raison de “l’impossibilité de poursuivre les recherches dans des conditions météorologiques défavorables, avec des vagues de 10 mètres, des vents violents, des températures proches de zéro degré et une visibilité très réduite”.

Un parent d’Edemon Okutu, l’un des membres ghanéens de l’équipage du chalutier “Villa de Pitanxo”. (Photo de MIGUEL RIOPA / AFP)

Les trois survivants – deux Espagnols et un Ghanéen – et les neuf corps qui ont été récupérés sont en route pour St John’s, la capitale de Terre-Neuve. Un navire espagnol et un bateau portugais les transportent, a-t-on précisé.

Leur arrivée est prévue vers 9h30 GMT vendredi.

La dernière fois que l’Espagne a connu une catastrophe majeure dans le domaine de la pêche remonte à juillet 1984, lorsqu’un sardinier appelé Islamar III a coulé au large des îles Canaries, faisant 26 victimes.

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