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Danemark

Le Danemark réduit le nombre de zones classées comme “sociétés parallèles”.

Le Danemark réduit le nombre de zones classées en tant que

Mjølnerparken à Copenhague est l’un des quartiers d’habitation qui remplit les critères du gouvernement en tant que “société parallèle”. Photo : Philip Davali/Ritzau Scanpix

La liste actualisée des “sociétés parallèles” et des zones d’habitation vulnérables a été publiée jeudi par le ministère de l’intérieur et du logement.

Le nombre de zones d’habitation classées comme sociétés parallèles passe de 12 en 2021 à 10 dans la nouvelle liste.

Trois zones ont été retirées de la liste (Aldersrogade et Tingbjerg/Utterslevhuse, toutes deux à Copenhague, Agervang à Holbæk), tandis qu’une a été ajoutée (Askerød à Greve).

Le nombre de “zones de logement vulnérables” (udsatte boligområder) et de “zones de redéveloppement” (omdannelsesområder) est également inférieure à celle de la liste de 2021.

Une “zone de redéveloppement” ou omdannelsesområde est le nouveau terme qui remplace celui de “ghetto dur”, utilisé pour les zones qui ont figuré sur la liste des sociétés parallèles pendant cinq années consécutives.

Les termes “société parallèle” et “zone d’habitation défavorisée” ont remplacé le terme “ghetto” dans les descriptions officielles du gouvernement, après que ce dernier ait été…

Les listes sont importantes car les zones incluses peuvent faire l’objet d’un traitement spécial en vertu des lois danoises.

Pour être qualifiées de “sociétés parallèles”, les zones d’habitation de plus de 1 000 personnes, dont plus de la moitié sont d’origine “non-occidentale”, doivent remplir deux des quatre critères suivants.

Les zones qui remplissent les critères sont ensuite tenues de prendre des mesures pour lutter contre les sociétés parallèles en vertu d’une loi de 2018 intitulée à l’origine “loi sur les ghettos”.

Les quatre critères sont les suivants : plus de 40 % des résidents sont au chômage ;plus de 60 % des 39-50 ans n’ont pas suivi d’enseignement secondaire supérieur ; le taux de criminalité est trois fois supérieur à la moyenne nationale ; les résidents ont un revenu brut inférieur de 55 % à la moyenne régionale.

En plus des obligations de réaménagement, les zones figurant sur la liste peuvent être soumises à un traitement spécial en vertu de la loi, y compris pour des crimes spécifiques et l’obligation pour les petits enfants de fréquenter une garderie.

La diminution du nombre de zones d’habitation sur les trois listes est un développement positif, selon Solveig Råberg Tingey, PDG de BL, une organisation représentant les associations de logement subventionné au Danemark.

“La tendance positive est le résultat d’un grand travail local depuis plusieurs années, avec des efforts en matière d’emploi, d’éducation et de programmes sociaux”, a déclaré Mme Tingey au fil de presse Ritzau.

“Il est très important que nous poursuivions ce travail dans les années à venir”, a-t-elle ajouté.

La liste des zones d’habitation défavorisées est mise à jour chaque année le 1er décembre.

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