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Germany

L’arrêt du gaz russe promet une “forte récession” pour l’Allemagne

Robots working on the bodywork of various car models.

Des robots travaillent sur la carrosserie de différents modèles de voitures. Photo : picture alliance/dpa | Daniel Josling

L’Allemagne, qui dépend fortement du gaz russe pour ses besoins énergétiques, a jusqu’à présent résisté aux appels au boycott européen en réponse à la guerre en Ukraine. [La fermeture des robinets à la mi-avril de cette année limiterait la croissance à 1,9 % en 2022 et ferait entrer l’Allemagne en récession en 2023, entraînant une contraction de l’économie de 2,2 %, selon les prévisions. [L’impact d’un boycott ne serait pas surmonté au cours des deux prochaines années, ont déclaré les instituts (DIW, Ifo, IfW Kiel, IWH et RWI) dans une déclaration commune.

La plus grande économie d’Europe pourrait encore subir un “revers” à la fin de 2023 ou en 2024, lorsque la demande d’énergie augmentera pendant l’hiver européen, avant de renouer progressivement avec la croissance.

Selon les instituts, même sans boycott du gaz russe, la guerre en Ukraine ralentit la reprise de l’Allemagne après le choc économique de la pandémie de coronavirus.

Le groupe a réduit ses prévisions de croissance pour 2022 à 2,7 %, par rapport à sa précédente estimation de 4,8 % faite en octobre de l’année dernière. [Dans le même temps, il a relevé ses prévisions de croissance pour 2023 à 3,1 %, contre 1,9 % précédemment, dans un scénario où les livraisons d’énergie se poursuivent. [Avant que Moscou ne commence sa guerre en Ukraine, un tiers des importations de pétrole de l’Allemagne, 45 % de ses achats de charbon et 55 % de ses importations de gaz provenaient de Russie.

Le pays a entrepris de se sevrer des importations énergétiques russes, en accélérant les investissements dans les énergies renouvelables et en construisant des terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) pour diversifier ses approvisionnements.

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