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Danemark

L’ancien Premier ministre danois Thorning-Schmidt affirme que le Français Giscard d’Estaing l’a tripotée.

L’ancien premier ministre danois Helle Thorning-Schmidt a accusé l’ancien président français Valéry Giscard d’Estaing de l’avoir pelotée, dans des extraits de ses mémoires publiés dans la presse danoise.

“J’ai vu Giscard d’Estaing assis à côté de moi et il a attrapé ma cuisse sous la table. C’était complètement fou. Je me suis demandé ce qui se passait, j’ai changé de place et c’était fini”, écrit l’ancienne leader des sociaux-démocrates dans son livre.

Sa rencontre avec l’ex-président français a eu lieu lors d’un dîner à l’ambassade de France à Copenhague en 2002 ou 2003.

A l’époque, Thorning-Schmidt était impliquée dans la Convention européenne, créée pour rédiger une constitution pour l’UE et présidée par l’ancien dirigeant français, qui .

“De nos jours, cela aurait été considéré comme du harcèlement sexuel. Ce n’était pas comme ça à l’époque. C’était une autre époque, mais j’ai considéré que c’était inapproprié, et la situation m’a mise très en colère”, a déclaré Mme Thorning-Schmidt à l’agence de presse danoise Ritzau.

Aujourd’hui âgée de 54 ans, elle a été la première femme à diriger un gouvernement danois entre 2011 et 2015.

Elle a dirigé le parti social-démocrate de 2005 à 2015 après une carrière à Bruxelles, et après avoir quitté le gouvernement, a dirigé le groupe d’aide Save the Children de 2016 à 18.

Le nouveau livre de Thorning-Schmidt s’inscrit dans la lignée des précédentes révélations de comportements inappropriés qui ont éclaté sous la bannière du mouvement #metoo.

Ce n’est que l’année dernière au Danemark qu’une telle prise de parole sur les incidents de harcèlement sexuel a réellement démarré.

“Nous ne sommes pas aussi égalitaires que nous le pensions au Danemark. Nous nous sommes laissés endormir”, a déclaré Mme Thorning-Schmidt à Ritzau.

Giscard d’Estaing avait déjà été accusé de harcèlement par une journaliste allemande du radiodiffuseur public WDR, Ann-Kathrin Stracke.

Dans une plainte déposée l’année dernière, elle a déclaré qu’il lui avait touché le derrière à trois reprises lors d’une interview à son bureau parisien.

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