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Italie

L’agence italienne de cybersécurité met en garde contre l’utilisation de logiciels russes

L'agence italienne de cybersécurité met en garde contre l'utilisation de logiciels russes.

Les militaires et les cyber-spécialistes craignent que l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’entraîne une flambée de cyberattaques. Photo de THOMAS SAMSON / AFP

La cybersécurité italienne a recommandé aux utilisateurs de logiciels russes de “diversifier” les produits tels que les solutions antivirus, les pare-feu, la protection des courriels et des services en nuage, ainsi que d’autres services de sécurité.

L’agence a recommandé la prudence, tout en notant qu’il n’y avait aucune preuve d’une baisse de la qualité des produits et services technologiques fournis par les entreprises russes à ce jour, et sans mentionner de noms spécifiques d’entreprises.

“Dans un contexte de conflit international d’une telle ampleur, il est nécessaire de réévaluer le risque, en tenant compte de l’évolution du scénario et en envisageant l’adoption conséquente de mesures d’atténuation”, a écrit l’équipe italienne de réponse aux incidents de sécurité informatique, qui fait partie de l’agence nationale de cybersécurité.

L’avertissement de l’Italie est intervenu le jour même où l’agence de cybersécurité allemande a recommandé aux utilisateurs d’éviter le logiciel antivirus du russe Kaspersky, avertissant qu’il pourrait être impliqué, volontairement ou involontairement, dans des attaques de piratage.

Les militaires et les cyber-spécialistes craignent que l’invasion de l’Ukraine par la Russie n’entraîne une flambée de cyber-attaques, avec des conséquences majeures pour les civils des deux pays et du monde entier.

L’agence italienne a déclaré qu’il était possible que la “fiabilité et l’efficacité” des technologies de sécurité informatique russes soient mises en péril par les événements en cours. Le conflit pourrait, par exemple, affecter la capacité des fournisseurs à “assurer un soutien adéquat à leurs produits et services.”

L’agence a déclaré que les utilisateurs devraient effectuer d’urgence une “analyse des risques des solutions de cybersécurité”.

Les États-Unis ont interdit en 2017 aux agences gouvernementales d’utiliser les logiciels de Kaspersky, qui rejette les accusations de collaboration avec le Kremlin.

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