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Espagne

La Pologne détient un reporter espagnol soupçonné d’espionnage pour la Russie

La Pologne détient un journaliste espagnol soupçonné d'espionnage pour la Russie

Reporters sans frontières (RSF) a indiqué jeudi sur Twitter que le journaliste espagnol était détenu depuis plus de 72 heures “sans aucune explication crédible”. pendant plus de 72 heures “sans aucune explication crédible”. Photo : John MACDOUGALL / AFP

Nommé comme Pablo González par son avocat, le reporter indépendant a travaillé pour le média en ligne Publico et la chaîne de télévision La Sexta.

“Les agents de l’ABW ont arrêté un citoyen espagnol d’origine russe… Il a été identifié comme un agent du GRU”, l’agence de renseignement militaire russe, a déclaré l’agence polonaise ABW.

Elle a accusé González de “mener ses affaires pour la Russie tout en profitant de son statut de journaliste”.

Son avocat Gonzalo Boye, connu en Espagne pour avoir représenté l’ancien dirigeant catalan en exil Carles Puigdemont, a confirmé l’accusation jeudi soir.

“Pablo Gonzalez est accusé d’un délit d’espionnage … et est en détention temporaire à la prison de Rzeszow” dans le sud de la Pologne, a-t-il tweeté.

ABW a déclaré avoir arrêté Gonzalez dans la nuit du 27 au 28 février dans la ville frontalière de Przemysl, au sud du pays, où il se trouvait depuis quelques jours.

“Il s’apprêtait à se rendre en Ukraine”, a déclaré l’agence.

Avant l’annonce d’ABW, les organismes de surveillance des médias ont exprimé leur inquiétude quant à la situation du journaliste.

Reporters sans frontières (RSF) a tweeté jeudi que Gonzalez était détenu depuis plus de 72 heures “sans aucune explication crédible”.

“Il n’a pas eu accès à son avocat, ce qui constitue un déni de ses droits fondamentaux”, a ajouté RSF.

Le Comité de Protection des Journalistes (CPJ) a appelé mardi les autorités polonaises à “libérer immédiatement” Gonzalez.

Le CPJ a déclaré qu’il avait également été détenu par des agents ukrainiens à Kiev le 6 février et accusé de faire des reportages dans les zones contrôlées par l’armée dans la région orientale de Donbas sans accréditation appropriée.

Il a été libéré sans charge quelques heures plus tard.

Les procureurs polonais ont déclaré que Gonzalez avait été actif dans d’autres pays et qu’il portait deux passeports et deux cartes russes attribuées à deux noms différents.

S’il est reconnu coupable, il risque 10 ans de prison.

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