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Danemark

La compagnie aérienne scandinave SAS poursuit les négociations de grève ce jeudi

La compagnie aérienne scandinave SAS poursuit ses négociations de grève jeudi.

Les avions de la compagnie aérienne scandinave SAS sont alignés sur le tarmac le 4 juillet 2022 à l’aéroport Gardermoen d’Oslo (Photo : Beate Oma Dahle / NTB / AFP)

“Il y a eu des hauts et des bas tout au long de la journée, mais nous avons choisi de continuer demain”, Marianne Hernæs, négociatrice en chef de SAS, a confirmé mercredi soir. “Ce sont des questions complexes, nous avons donc besoin de temps supplémentaire. C’est ce que les deux parties ont décidé”.

Roger Klokset, chef du syndicat norvégien des pilotes, n’a pas voulu dire si SAS avait fait de nouvelles offres, ou si les deux parties étaient proches d’un accord.

“Nous avons toujours eu l’espoir de trouver une solution avec SAS, nous l’avions la dernière fois et nous l’avons maintenant. Nous avons toujours été clairs sur ce qui est nécessaire et sur le fait que c’est la direction de SAS qui décide si nous partons d’ici avec une solution ou non”, a-t-il déclaré.

Jan Levi Skogvang, responsable du syndicat des pilotes de SAS en Norvège, a déclaré au site d’information financière norvégien E24, alors qu’il se rendait aux négociations mercredi, que les syndicats s’attendaient à ce que SAS fasse une nouvelle offre.

“S’ils ne le font pas, nous sommes prêts à partir au bout de dix minutes. C’est à SAS de décider”, a-t-il déclaré.

Le fait que les pourparlers se soient plutôt prolongés pendant dix heures suggère que SAS a cédé du terrain.

Les analystes de l’aviation ont déclaré qu’un accord pourrait être conclu dans les jours à venir, mais même dans ce cas, plusieurs jours pourraient s’écouler avant que les vols puissent reprendre.

Dans un communiqué de presse publié jeudi matin, SAS a estimé que la grève lui avait coûté jusqu’à présent entre 1,0 et 1,3 milliard de couronnes suédoises (94 millions d’euros), avec un total de 2 550 vols annulés ayant un impact sur 270 000 passagers.

Si la grève se poursuit, la compagnie aérienne a déclaré qu’elle aurait du mal à trouver le financement d’urgence nécessaire.

“Dans un tel scénario, la compagnie devra envisager la cession forcée d’actifs stratégiques de valeur et, dans le même temps, réduire considérablement l’exploitation et la flotte de SAS, s’il n’y a pas de percée dans les négociations avec les pilotes.”

Les analystes estiment que le retour à la normale des vols pourrait prendre plusieurs jours en cas d’accord.

De nombreux avions ont été stationnés pendant la grève, et doivent donc passer des procédures de sécurité mécaniques avant de pouvoir voler à nouveau.

En outre, une grève de solidarité des mécaniciens d’avion de Copenhague a entraîné un retard dans les contrôles obligatoires des avions, ce qui augmente le temps nécessaire pour que la flotte de SAS soit prête. Selon la réglementation, les contrôles de sécurité doivent être effectués tous les trois jours.

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