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Danemark

Des textes supprimés gênent le gouvernement danois dans l’enquête sur le vison

Le Premier ministre Mette Frederiksen a été critiqué jeudi pour avoir supprimé des SMS liés à l’abattage illégal de visons désarmés l’année dernière, par crainte du coronavirus.

Anciennement premier exportateur mondial de fourrure de vison, le pays scandinave a tué de manière controversée l’ensemble de ses 15 à 17 millions de visons en raison d’une souche mutante du virus présente chez certains d’entre eux.

Des études ont suggéré que la variante pourrait compromettre l’efficacité des futurs vaccins.

Mais alors que le programme d’abattage massif était déjà en cours, un tribunal a contesté l’ordonnance, estimant que la décision du gouvernement n’avait aucune base légale.

En vertu de la législation, le gouvernement n’avait que le pouvoir de demander aux éleveurs de visons des sept municipalités touchées par la mutation d’abattre leurs visons.

Un accord a été conclu, rendant rétroactivement la décision du gouvernement légale et l’abattage national s’est déroulé comme prévu.

Une enquête officielle sur la gestion de l’affaire par le gouvernement a demandé l’accès aux messages du téléphone portable de Frederiksen et de trois de ses proches conseillers.

Cependant, le Premier ministre a déclaré qu’ils n’existaient plus car le réglage de son téléphone les supprimait automatiquement après 30 jours.

“Le bureau du Premier ministre m’a conseillé d’activer la suppression automatique de mes messages texte pour des raisons de sécurité, et j’ai choisi de suivre ce conseil”, a déclaré le Premier ministre à la chaîne de télévision TV2 jeudi.

Mais des questions ont été soulevées au sujet de cette politique.

Le ministère de la justice a déclaré jeudi que le téléphone de son ministre Nick Haekkerup n’avait jamais été réglé pour supprimer automatiquement les messages.

L’ancien premier ministre libéral Lars Løkke Rasmussen a dit la même chose.

L’opposition, menée par le parti libéral, a demandé jeudi au ministre de la justice d’exiger une enquête de police sur les messages supprimés et de faire restaurer les textes manquants.

Frederiksen doit témoigner devant la commission d’enquête le 9 décembre.

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