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Suisse

Covid en Suisse : Quelle est la fréquence des hospitalisations et des décès chez les personnes stimulées ?

Malgré quelques problèmes de démarrage, la campagne de rappel Covid en Suisse bat son plein. De nouvelles données montrent l’efficacité des rappels dans la prévention des infections et des décès.

La campagne de rappel de la Suisse a commencé en novembre, mais elle ne bat son plein que récemment.

Un peu plus d’un tiers (34,89 %) de la population suisse est vacciné. Bien que certains se soient plaints des difficultés d’accès aux injections de rappel, dans la plupart des cantons, ceux qui souhaitent une troisième injection l’ont reçue.

En plus de la protection offerte par le vaccin, les experts pensent également que la variante Omicron entraîne des évolutions moins graves du virus.

Quelle est l’efficacité des rappels en Suisse ?

Le programme de piqûre de rappel a été mis en place en Suisse et ailleurs en raison de l’évidence que la protection a tendance à diminuer plusieurs mois après qu’une personne ait reçu sa deuxième piqûre.

Les experts estiment que le rappel est efficace pour prévenir la propagation du virus, y compris les nouvelles variantes telles que l’Omicron, mais aussi pour réduire un grand nombre des symptômes graves et potentiellement mortels de la maladie.

Les chiffres communiqués par l’Office fédéral de la santé publique et publiés dans le journal NZZ, le département du gouvernement suisse chargé de diriger la réponse à la pandémie, le 18 janvier, montrent l’efficacité des rappels, en particulier parmi les groupes vulnérables.

Depuis le début de l’année 2022, les hospitalisations des plus de 60 ans dues au Covid sont 20 fois plus nombreuses chez les non-vaccinés que chez les boostés.

Les hospitalisations sont trois fois plus élevées chez les personnes totalement vaccinées, par rapport à celles qui ont reçu un rappel.

Pour 100 000 habitants, 92,5 personnes non vaccinées (âgées de plus de 60 ans) ont été hospitalisées pour Covid en Suisse.

Ce chiffre est à comparer avec 16,1 des personnes entièrement vaccinées (pour 100 000) et 5,3 des personnes stimulées (pour 100 000).

La différence entre les taux de mortalité est tout aussi frappante, avec des taux de mortalité 25 fois plus élevés pour les non-vaccinés que pour les vaccinés.

Alors que 24,8 personnes (pour 100 000 personnes âgées de plus de 60 ans) sont décédées, seulement 0,9 des personnes ayant reçu un rappel sont décédées. Le taux de mortalité des personnes entièrement vaccinées mais non renforcées est de 3,6, ce qui reste plus de six fois inférieur au taux des personnes non vaccinées.

L’étude n’a porté que sur les personnes âgées de plus de 60 ans, car les personnes de cette tranche d’âge ont eu plus facilement accès aux rappels et sont considérées comme plus vulnérables aux infections graves.

L’étude a pris en compte les statistiques de la Suisse et du Liechtenstein, qui sont considérées ensemble dans les données de l’OFSP

La période de l’étude est de trois semaines jusqu’au 18 janvier 2022.

La page officielle de l’Office fédéral de la santé publique, qui comprend des statistiques sur la vaccination, les infections, les décès et les hospitalisations, est disponible ici.

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