Covid-19 : Le nombre de patients danois en soins intensifs diminue alors que le nombre d’infections augmente.

Les données quotidiennes de l’agence nationale des maladies infectieuses, le State Serum Institute (SSI), montrent que 55 001 nouveaux cas ont été détectés au cours de la dernière journée, le chiffre le plus élevé sur 24 heures depuis le début de la pandémie.

204 652 tests ont été administrés, ce qui donne un taux de positivité d’un peu moins de 27 %.

Les chiffres de mercredi viennent après que presque toutes les restrictions Covid-19 aient été levées mardi, le gouvernement citant la variante Omicron plus douce, les taux de vaccination élevés et la baisse du nombre de patients en soins intensifs comme base pour l’assouplissement des restrictions.

Le nombre de patients atteints de Covid-19 dans les hôpitaux danois est passé à 1 092, ce qui constitue également un nouveau record.

Mais une grande partie de ce chiffre est constituée de patients hospitalisés pour des raisons autres que le Covid-19, mais qui ont été testés positifs pour le virus actuellement.

256 des patients sont admis dans des services psychiatriques, tandis que l’Autorité sanitaire danoise a déclaré dans un rapport hebdomadaire mardi qu’elle estime qu’environ 250 à 300 des patients sont admis en raison d’infections respiratoires causées par le Covid-19.

Le nombre total de patients des soins intensifs atteints de Covid-19 est désormais de 26, soit nettement moins qu’au début de l’année 2022. 16 d’entre eux reçoivent un traitement par ventilateur.

“Cela montre que la pression (sur les hôpitaux) et les maladies graves sont plus ou moins en équilibre”, a déclaré Svend Ellermann-Eriksen, consultant médical principal au service de microbiologie de l’hôpital universitaire d’Aarhus, au fil d’actualité Ritzau.

Les patients atteints de Covid-19 nécessitent néanmoins des ressources supplémentaires, a-t-il noté.

“Il y a des équipements de protection supplémentaires. Nous utilisons déjà des masques faciaux lorsque nous sommes à proximité des patients, mais ici nous devons également porter une visière et un tablier. L’équipement de protection doit être mis et enlevé et cela prend du temps”, a-t-il déclaré.

“Cela met clairement à contribution les hôpitaux, ce qui n’est pas négligeable. Mais nous pouvons nous réjouir d’un autre côté, car cela ne rend pas les patients gravement malades”, a-t-il ajouté.